Coupe du monde féminine : les Américaines en finale après leur victoire face à l'Angleterre

Les États-Unis viseront un quatrième titre mondial face aux Pays-Bas ou à la Suède.
Les États-Unis viseront un quatrième titre mondial face aux Pays-Bas ou à la Suède. © FRANCK FIFE / AFP
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avec AFP , modifié à
Les Américaines ont souffert face à l'Angleterre, mardi soir, au Groupama Stadium (2-1). Mais la 'Team USA' défendra bien son titre, dimanche, à Lyon.

Dans le foot féminin, il y a les Américaines et les autres : les États-Unis se sont qualifiés pour leur cinquième finale de Coupe du monde en écœurant l'Angleterre (2-1), mardi, à Lyon, dans un match spectaculaire et pimenté par la VAR.

Un début de match tonitruant

C'est un grand classique dans cette Coupe du monde : les Américaines ont une nouvelle fois démarré pied au plancher face aux Anglaises. Toutes leurs rivales connaissent par cœur ce scénario devenu habituel, mais rien à faire, impossible de résister à la furia de la "Team USA". L'ouverture du score est donc tombée dès la 10e minute telle un couperet, une tête à bout portant de Christen Press, sur un bon centre de Kelley O Hara.

Les Anglaises ne se sont pas découragées en égalisant rapidement grâce à Ellen White (19e), auteure d'une jolie reprise du droit à la suite d'un centre de Beth Mead. La sixième réalisation de White, co-meilleure buteuse du tournoi avec Alex Morgan, qui a redonné l'avantage aux États-Unis dix grosses minutes plus tard.

Alex Morgan a brillé pour son retour à Lyon

Le jour de son trentième anniversaire, Morgan a été brillante. L'ancienne lyonnaise s'est distinguée en poussant ses vis-à-vis à la faute, dont Millie Bright, sanctionnée d'un premier carton jaune (39e), puis d'un second synonyme d'exclusion à la suite d'une vilaine semelle en fin de match (86e). La star des réseaux sociaux a surtout marqué son précieux but de la tête, avec une petite célébration de but à l'anglaise, en faisant mine de boire une tasse de thé (31e). Elle met fin à trois matches de disette, puisqu'elle n'avait plus marqué depuis son quintuplé contre la Thaïlande pour ses débuts dans cette compétition.

La VAR s'est invitée

Comme tout match de ce Mondial qui se respecte, le recours à l'assistance vidéo à l'arbitrage, la VAR, est aussi venu épicer la soirée. Après avoir sollicité la vidéo, l'arbitre a refusé un but d'Ellen White pour hors jeu, à la 67e minute. Puis l'a consultée à la 80e minute pour accorder un penalty un peu sévère après une faute de Becky Sauerbrunn contre la même White, tombée dans la surface. La gardienne Alyssa Naeher, dans un bon soir, a arrêté la tentative de la capitaine de Steph Houghton, après un instant de silence dans le stade.

Dans l'ensemble, la partie aura été haletante et rythmée, à faire hurler de joie les 53.512 supporters présents à Lyon. Notamment quand la gardienne Naeher, pourtant considérée comme le point faible de la sélection américaine, s'est illustrée en repoussant une frappe lointaine et tout en puissance de Keira Walsh (33e). Ou quand les États-Unis, encore en première période, ont failli encaisser un but contre leur camp de Becky Sauerbrunn, juste à côté du cadre... Cette demi-finale que certains présentaient comme une finale avant l'heure aura répondu aux attentes. Les Américaines aussi.

Les Pays-Bas ou la Suède en finale

Les championnes du monde en titre affronteront dimanche (17 heures) les Pays-Bas ou la Suède, qui disputent leur demi-finale ce mercredi soir (21 heures). L'ogre américain s'avance d'ores et déjà en grand favori. La "Team USA" n'a perdu qu'une fois en finale, aux tirs au but, en 2011, contre le Japon, contre trois sacres mondiaux en 1991, 1999 et 2015.