Coupe de France : les amateurs des Herbiers qualifiés pour la finale !

Les Herbiers seront opposés en finale su Stade de France le 8 mai soit au PSG, soit à Caen.
Les Herbiers seront opposés en finale su Stade de France le 8 mai soit au PSG, soit à Caen. © LOIC VENANCE / AFP
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Devant plus de 35.000 spectateurs, les Herbiers ont validé mardi soir leur ticket pour la finale de la Coupe de France, face à Chambly (2-0). Les Vendéens affronteront Caen ou le PSG au Stade de France !

La fête jusqu'au bout ! Dans un stade de La Beaujoire acquis à leur cause, Les Herbiers ont réalisé mardi le plus bel exploit de leur histoire : vainqueurs de Chambly (2-0), les Vendéens sont en finale de la Coupe de France !

Un stade en fusion. Plus de 35.000 personnes s'étaient massées dans l'enceinte habituellement réservée au FC Nantes, pleine à craquer pour l'occasion. Soit - de loin - l'affluence la plus élevée pour un match opposant deux équipes de National. Dans la tribune Loire, le chœur vendéen déployait même un tifo digne des pros à l'entrée des joueurs, quand le parcage camblysien, bien que moins nombreux, donnait lui aussi de la voix, à l'image de son supporter numéro un, Francis Lalanne.

Un but libérateur. Entre deux "Ola" entrecoupées d'un "On est chez nous", les supporters Noir et Rouge ont ainsi pu assister au bon début de match de leurs joueurs, visiblement pas impressionnés par l'ambiance. Plus entreprenants, les Vendéens mordaient les premiers dans le ballon. Quelques occasions, puis la libération. Peu avant la demi-heure de jeu, Florian David faisait chavirer tout ce beau monde en reprenant rageusement un centre tendu de Rodrigue Bongongui (1-0, 28e).

L'assistance vidéo a fait le reste. Chambly tentait bien de réagir, notamment grâce à son duo d'attaque Lassana Doucouré-Romain Montiel. Le premier servait le second d'un astucieux centre depuis la gauche, mais la tentative de l'épaule du numéro 13 picard flirtait avec le poteau avant de filer en sortie de but (41e). Tout aurait aussi pu être relancé sur cette action confuse, à la 64e minute. Aidé par l'assistance vidéo, l'arbitre Benoît Bastien, plus habitué aux joutes entre clubs de Ligue 1, ne sifflait pourtant pas le penalty réclamé par les Picards pour une main rouge. L'assistance vidéo, encore elle, finissait d'envoyer Les Herbiers au paradis, un quart d'heure plus tard, en validant le but d'Ambroise Gboho, lancé à l'extrême limite du hors jeu (80e).

"On est sur un petit nuage". Malgré quelques dernières occasions de part et d'autre, La Beaujoire - et Philippe Katerine - pouvaient chanter "on est en finale, on est en finale". Rejoints par leurs familles au coup de sifflet final, les joueurs de Stéphane Masala laissaient alors éclater leur joie. Et quelle joie ! "On vit un rêve éveillé. On est sur un petit nuage avec tout ce monde qui est venu pour nous, qui a chanté pour nous... C'est incroyable", réagissait ainsi le gardien Matthieu Pichot au micro d'Eurosport. Le défenseur Guillaume Dequaire, lui, se pinçait pour y croire : "C'est un exploit. C'est magique. On ne vit ça qu'une seule fois. Pour l'instant, on ne réalise pas trop."

Caen ou Paris en finale. Les Vendéens auront le temps de réaliser. Et de faire la fête, eux qui ne jouent pas en championnat le week-end prochain. C'est donc l'âme plus que légère qu'ils regarderont l'autre demi-finale entre Caen et le Paris Saint-Germain, mercredi soir. Avant de donner rendez-vous à leur prochain adversaire le 8 mai au Stade de France. À Saint-Denis, la marche à franchir sera assurément haute pour ces amateurs, qui n'ont d'ailleurs battu aucun club de Ligue 1 lors de leur miraculeux parcours. "Avec les amis, on s'est dit qu'on savait très bien qu'on n'allait pas gagner la Coupe de France. C'était ce soir (la finale) pour nous", glissait encore Guillaume Dequaire. "Le reste, ce ne sera que pour les yeux, pour les souvenirs et pour nos familles". Quoi qu'il arrive, ne comptez pas sur la Vendée pour arrêter de chanter.