galtier 1:52
  • Copié
Cyrille De La Morinerie , modifié à
L'entraîneur du Paris Saint-Germain est dans la tourmente depuis sa blague en conférence de presse lundi. Il avait ri d'une question d'un journaliste sur l'utilisation d'un jet par son équipe pour se rendre à Nantes et avait évoqué ironiquement le recours à un char à voile pour se déplacer. Toujours avec humour, le président de la fédération française de char à voile a décidé de lui répondre.

Une blague qui a offusqué le public et plusieurs personnalités politiques mais qui fait sourire les principaux concernés. La fédération française de char à voile, citée dans la mauvaise blague de Christophe Galtier lors de la conférence de presse du PSG, a voulu répondre positivement à la fausse requête de l'entraîneur. Celui-ci avait évoqué le fait d'utiliser des chars à voile plutôt qu'un jet privé pour rendre les déplacements des joueurs du club de foot parisien moins polluants. C'est désormais possible, selon le président de la fédération française de char à voile, Christophe Roger.

"Il faut juste neuf heures, un vent bien orienté et constant"

"Suite au message de Christophe Galtier, l'entraîneur du PSG, j'ai le plaisir de lui annoncer que la fédération française de char à voile lui confirme qu'on peut aller à Nantes, de Paris à Nantes, en char à voile. Il faut juste neuf heures, un vent bien orienté et constant. Cela coûte vraiment moins cher puisque pour une somme de 100 à 150 euros, on peut y aller en char à voile et effectivement avec une empreinte carbone égale à zéro", a-t-il réagi, non sans cacher son amusement.

"Plus sérieusement, si l'équipe du PSG - à commencer par Kylian Mbappé - souhaite venir faire du char à voile, la Fédération française de char à voile aura le plaisir de les inviter et ils pourront découvrir à loisir notre discipline qu'est le char à voile", a conclu Christophe Roger. Si le président de la fédération de char à voile a décidé de prendre cette polémique avec le sourire, d'autres personnalités rient jaune : le ministre de l'Économie, Bruno Le Maire et la ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castéra, se sont indignés de la réponse de l'entraîneur.