Boxe/Antidopage : Yoka entendu, sa sanction sera connue le 4 juillet

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Tony Yoka s'est expliqué mercredi devant l'AFLD. © THOMAS SAMSON / AFP
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avec AFP , modifié à
Tony Yoka a été entendu mercredi par l'antidopage français mais la décision de l'AFLD ne sera connue que le 4 juillet prochain.

Tony Yoka s'est expliqué, place au suspense : le boxeur a été entendu mercredi par l'antidopage français après avoir manqué à ses obligations de localisation pour les contrôles inopinés. Il devra cependant patienter jusqu'au 4 juillet au moins avant de connaître sa sanction, qui pourrait mettre un coup d'arrêt à sa carrière professionnelle naissante.

Déjà suspendu un an avec sursis. A trois jours de son 5ème combat chez les pros contre l'Anglais Dave Allen, samedi au Palais des Sports de Paris, le champion olympique des lourds est lancé dans une bataille en coulisses tout aussi cruciale pour la suite de son parcours. Suspendu un an avec sursis en décembre par la Fédération française de boxe pour trois fautes entre juillet 2016 et juillet 2017, Yoka est désormais sous la menace d'une sanction plus lourde devant l'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD), qui s'est saisie du dossier.

Un ou deux ans de suspension ferme ? Le danger est réel pour le boxeur de 26 ans puisque, pour trois manquements en douze mois, le code de l'Agence mondiale antidopage (AMA) prévoit deux ans de suspension ferme, ou un an au mieux, "en fonction du degré de la faute du sportif". Le droit français dispose cependant que la peine peut être encore réduite en raison de "circonstances particulières". Une nuance à laquelle s'est accroché l'avocat du boxeur, Me Arnaud Péricard, qui a rappelé qu'en France, les sanctions automatiques, ça n'existe pas".

Possibilité de saisir le Conseil d'Etat. Le camp Yoka devra en tout cas attendre jusqu'au 4 juillet, "au plus tôt", avant que ne lui soit notifiée la décision, qui pourra être attaquée devant le Conseil d'Etat, a précisé le secrétaire général de l'AFLD, Mathieu Teoran.