Boxe : l'Agence française de lutte contre le dopage se saisit du cas Tony Yoka

Tony Yoka, 25 ans, champion olympique en 2016 chez les poids lourds a déjà été suspendu pour un an avec sursis.
Tony Yoka, 25 ans, champion olympique en 2016 chez les poids lourds a déjà été suspendu pour un an avec sursis.
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O.G. , modifié à
L'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) s'est saisie du dossier du boxeur, selon une information révélée jeudi par "L'Équipe". 

L'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) s'est saisie du dossier du boxeur Tony Yoka, selon une information révélée jeudi par L'Équipe. Le poids lourd français âgé de 25 ans et champion olympique en 2016 a été suspendu pour un an avec sursis par la commission antidopage de la Fédération française de boxe (FFB) pour une infraction à la réglementation. Il s'agit en l'occurrence d'absences à des contrôles. 

La FFB en attente de la décision. En février, l'AFLD a écrit à la Fédération française de boxe pour lui signaler qu'elle se saisissait du cas de Tony Yoka. Une décision confirmée par le président de la FFB André Martin à L'Équipe : "On attend leur décision. Ils sont autonomes. C'est à eux de décider. S'ils disent qu'on a eu tort, ils le peuvent. On est obligés de suivre l'AFLD." 

"Sursis". Citant les textes réglementaires, le quotidien sportif rappelle que si un athlète "commet trois manquements consécutifs quelconques pendant une période de douze mois consécutifs, l'AFLD transmet à la fédération compétente un constat d'infraction faisant encourir à l'intéressé une suspension entre un et deux ans". L'Agence française de lutte contre le dopage a  confirmé à L'Équipe qu'il ne s'agissait pas de "sursis" : "La réglementation en vigueur ne prévoit pas de sursis, sauf dans un cas particulier, celui de l'aide substantielle, lorsqu'un sportif donne des informations sur d'autres cas de dopage. Dans ce seul cas, cela permet d'assortir une partie de la peine de sursis".