Basket : «On donnera tout», assure Vincent Collet avant le troisième match des Metropolitans face à Monaco

Les Metropolitans 92 de Victor Wembanyama sont menés deux matches à rien par Monaco en finale du championnat de France de basket
Les Metropolitans 92 de Victor Wembanyama sont menés deux matches à rien par Monaco en finale du championnat de France de basket © AFP
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avec AFP / Crédit photo : NICOLAS TUCAT / AFP
Les Metropolitans 92 vont-ils parvenir à renverser la vapeur face à Monaco. Menés deux sets à zéro, les coéquipiers de Victor Wembanyama vont disputer le troisième match de cette finale sur le court central de Roland-Garros. Un match déjà décisif que l'entraîneur Vincent Collet ne veut pas perdre.

Un parfum de fin d'année enveloppe les Metropolitans 92. La bande de Victor Wembanyama est condamnée à l'exploit en match numéro 3 des finales de Championnat de France face à Monaco jeudi à Paris pour prolonger son rêve de sacre et l'aventure d'au moins un match. La Roca Team, qui mène la série 2-0, n'est qu'à une victoire d'un premier sacre national et "Wemby" dispute peut-être les quarante dernières minutes de sa vie en Elite jeudi. Le tout à Roland-Garros, théâtre exceptionnel de la troisième (et de l'éventuelle quatrième) rencontre des finales, disputées au meilleur des cinq matches.

"On était loin de Monaco lors du premier (balayé 87-64) mais plus si loin lors du deuxième (perdu 95-88)", résume le directeur des opérations sportives Alain Weisz. "Cette fois, les Monégasques ne seront plus dans la salle où ils ont leurs repères. Il y aura 15.000 spectateurs." "Le paradoxe est que le stade soit plus connu par eux que par nous", sourit mercredi l'entraineur Vincent Collet, dont l'équipe reçoit après deux premiers matches en Principauté. L'ASM connaît en effet les lieux pour avoir disputé face au Paris Basketball une rencontre de la cinquième journée de saison régulière délocalisée sur ce même court Philippe-Chatrier où flottera jeudi une atmosphère de fin d'aventure.

Grands départs

Entre les journées s'étirant de la mi-juin, Roland-Garros en fond et la draft NBA en guise de baccalauréat, ce troisième épisode des finales, et peut-être le dernier, a des airs de dernier jour de lycée pour les jeunes Mets Victor Wembanyama (19 ans) mais aussi Bilal Coulibaly (18 ans). "C'est particulier, convient ce dernier mercredi. On essaie de ne pas se le mettre dans la tête." Cet ultime moment partagé avant de se disperser pour les deux pépites annoncées en très bonne place à la draft. Mais plus généralement pour une grande part de l'équipe et même de l'encadrement.

Au revoir le professeur Vincent Collet qui va se consacrer entièrement à l'équipe de France dans les treize mois menant aux Jeux olympiques de Paris 2024. "J'espère avoir aidé Victor à franchir le Rubicon, livre-t-il. L'année prochaine, il aura d'autres enjeux, j'espère qu'on aura contribué à l'y préparer." Ciao aussi le directeur des opérations sportives, Alain Weisz, lui-même ex-sélectionneur des Bleus (2000-2003), qui prend sa retraite à 70 ans. En tout et pour tout, deux joueurs, Armel Traoré et Lahaou Konaté, demeurent sous contrat pour le prochain exercice.

"Ils ont tellement de joueurs forts"

Seule certitude, le palais des sports Marcel-Cerdan, leur cocon de Levallois-Perret pourra les accueillir encore cinq ans. Le temps que leur future salle de Boulogne-Billancourt, au calendrier retardé par les recours, ne sorte de terre. En attendant, les Metropolitans 92 ne sont pas résignés au temps des adieux. "On s'est parlé entre joueurs et on s'est dit que ça ne devait pas être notre dernier match", affiche Bilal Coulibaly.

"On est jeunes, on a cette force, rappelait Vincent Collet au soir du match numéro 2. On donnera tout. Je ne peux pas vous dire si ce sera suffisant." Car à chaque match, un diable différent sort de la boite monégasque. Le pivot lituanien Donatas Motiejunas avait impressionné lors du dernier match des demi-finales face à Bourg-en-Bresse (22 pts) ? D'autres ont mis en danger les Mets en finale. "La caractéristique de Monaco c'est qu'ils ne savent pas toujours qui sera l'homme providentiel mais il y en a toujours un, constatait Vincent Collet lundi. Ils ont tellement de joueurs forts. Là c'était Jordan Loyd (23 pts), l'autre jour, c'était plutôt Elie Okobo. Il est indispensable qu'on arrive à en stopper un ou deux."