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Philippe Folgado // Crédit photo : ALAIN JOCARD / AFP , modifié à
Moins de 100 jours avant le début des JO de Paris 2024, une grande inconnue demeure : les épreuves de natations pourront-elles se dérouler dans la Seine ? Les dernières analyses ont des taux inquiétants de pollution. Invitée au micro de Jacques Vendroux, Amélie Oudéa-Castéra l'affirme : "On sera au rendez-vous de la baignabilité de la Seine". 

Les épreuves de natation vont-elles pouvoir se dérouler dans la Seine et dans la Marne ? C'est l'une des grandes questions qui ne trouve pas encore de réponse à moins de 100 jours de l'ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024. Mais, invitée du micro de Jacques Vendroux dans Le studio des légendes, la ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castéra, l'affirme : "On sera au rendez-vous de la baignabilité de la Seine et de la Marne". 

"700 millions d'euros de l'État investis dans ce chantier"

Pour garantir la tenue des épreuves de natation lors des Jeux olympiques et paralympiques dans la Seine, l'État a dû mettre la main à la poche pour financer des travaux colossaux : "On aura au global 700 millions d'euros de l'État, investis dans ce chantier". Un "énorme" chantier industriel qui a vu la construction de l'infrastructure de collecte des eaux pluviales "qui vont permettre de faire en sorte qu'elles ne se mélangent pas avec les autres types d'eaux, et ce que ce ne soit pas une source de pollution". 

Les raccordements privés des bateaux et des péniches, présents sur le fleuve, au tout-à-l'égout, ont également été revus : "Il y avait 23.000 mauvais branchement à corriger, on en aura corrigé plus de la moitié". La mécanique de désinfection de l'eau, en sortie des stations d'épuration, a aussi été créée avec "toute une série de points de mesure de la qualité de l'eau". Il en existera huit au 1er juin, pour en avoir, à terme, 35. 

L'ensemble de ces mesures doit offrir une boucle de 50 mètres de large et de 9km de long "qui va permettre la tenue des épreuves" sur un fleuve comme la Seine, qui possède des "caractéristiques particulières", notamment "beaucoup de courant d'eau", comme lui confiait un des nageurs de l'équipe de France.