Les Bleus concèdent le nul (2-2) dans les arrêts de jeu en Allemagne

Les Bleus face à l'Allemagne, 1280x640
Les joueurs de Didier Deschamps ont réalisé un très bon match, mardi soir à Cologne, © JOHN MACDOUGALL / AFP
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Après avoir mené à deux reprises, les Français ont finalement craqué dans les dernières minutes face à l'Allemagne (2-2), mardi soir à Cologne. 

Rageant ! Il a manqué quelques secondes pour que les Bleus repartent de Cologne avec une belle victoire. Mais sur une ultime occasion, les joueurs de Didier Deschamps ont finalement concédé le match nul (2-2) face à l'Allemagne

Des satisfactions pour Deschamps. Quatre jours après leur victoire face aux Gallois (2-0), les Bleus ont réalisé un match très abouti face aux champions du monde en titre. Bien compacts derrière, très agressifs au pressing, les Français n'ont pas laissé les Allemands dérouler leur jeu. Très entreprenants en première période, les coéquipiers d'Antoine Griezmann (sur le banc pour l'occasion) ont été récompensés à la 34e minute. Anthony Martial a mystifié les défenseurs allemands dans la surface pour servir de près Alexandre Lacazette. Ce dernier en a profité pour marquer son 2e but en bleu, pour sa 16e cape.

Martial en feu, Lacazette au top. Au retour des vestiaires, les Allemands sont montés en régime, du centre de Draxler sur lequel Rüdiger rate incroyalement le cadre (53e) à l'équerre trouvée par Kroos sur coup franc (70e). Werner, souvent isolé, a fini par battre Mandanda sur une ouverture d'Özil (71e), Mais profitant d'un instant de déconcentration, les Bleus ont répondu immédiatement. Lancé par Mbappé, Lacazette a doublé la mise avec beaucoup de sang-froid (71e). 

Les dernières minutes frustrantes. Si Didier Deschamps pourra tirer des enseignements de cette séquence de novembre, il aurait sans doute préféré rentrer de Cologne avec une nouvelle victoire contre l'Allemagne. Mais dans les arrêts de jeu, sur une ultime occasion de la Mannschaft, la défense tricolore s'est un tout petit peu relâché. Une aubaine pour Özil qui, à l'entrée de la surface, a parfaitement servi Stindl. D'un tir tout près du poteau, le remplaçant a laissé un petit goût d'inachevé aux Français.