Affaire Calvin : le domicile de la marathonienne perquisitionné, aucun produit dopant retrouvé

Clémence Calvin s'est soustraite à un contrôle antidopage inopiné au Maroc le 27 mars.
Clémence Calvin s'est soustraite à un contrôle antidopage inopiné au Maroc le 27 mars. © Andrej ISAKOVIC / AFP
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Europe1.fr avec AFP , modifié à
Le domicile de l'athlète française Clémence Calvin, visée par une enquête administrative de l'Agence française de lutte antidopage, a été perquisitionné vendredi.

Le domicile de la vice-championne d'Europe du marathon, la Française Clémence Calvin, a été perquisitionné vendredi après-midi à Martigues, sans qu'"aucun produit dopant" n'ait été retrouvé, a indiqué samedi le procureur de la République de Marseille, Xavier Tarabeux.

"Aucun produit dopant n'a été retrouvé"

Les perquisitions ont eu lieu dans le cadre de l'enquête préliminaire ouverte à Marseille pour "infractions à la législation sur les produits dopants". "Aucun produit dopant n'a été retrouvé" par les gendarmes chargés des investigations, a précisé le procureur de la République. Clémence Calvin, 28 ans, qui est également visée par une enquête administrative de l'Agence française de lutte antidopage (AFLD) pour s'être soustraite à un contrôle inopiné au Maroc le 27 mars, a obtenu vendredi la levée de sa suspension provisoire par le Conseil d'État. Une décision qui permet à la vice-championne d'Europe du marathon à Berlin en 2018 de participer au marathon de Paris où elle compte réaliser les minima pour les Jeux olympiques de Tokyo-2020.

Jamais contrôlée positive

Vendredi, la plus haute juridiction a estimé que Clémence Calvin aurait dû être en mesure de s'expliquer devant l'AFLD "en temps utile", une fois sa suspension décidée, alors que le marathon, "une étape importante de son calendrier sportif", se déroule dimanche. Or, d'après la décision du Conseil d'État, l'AFLD lui a proposé de faire valoir ses observations la semaine prochaine. L'athlète, qui n'a jamais été contrôlée positive et s'entraînait souvent au Maroc avec son mari, faisait partie des cibles prioritaires de l'AFLD.

La jeune femme avait battu le record de France du 5 km (16 min 24 sec) lors du semi-marathon de Paris, le 10 mars, mais la performance n'avait pas été homologuée, faute de contrôle antidopage sur l'épreuve. Les jours suivants, elle n'avait pas cherché à se faire contrôler pour valider sa performance, ce qui a alimenté les soupçons.