Une bonne chose de faite !

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Benoît CONTA , modifié à
L'équipe de France a composté son ticket pour les quarts de finale de l'Euro 2011, mercredi, après sa victoire face à la Turquie, pour son premier match de la deuxième phase (68-64). Au terme d'un match laborieux, notamment en attaque, et d'une fin de rencontre suffocante, les partenaires de Tony Parker s'en sortent, et peuvent aborder les rencontres face à la Lituanie et l'Espagne avec un peu plus de sérénité.

L'équipe de France a composté son ticket pour les quarts de finale de l'Euro 2011, mercredi, après sa victoire face à la Turquie, pour son premier match de la deuxième phase (68-64). Au terme d'un match laborieux, notamment en attaque, et d'une fin de rencontre suffocante, les partenaires de Tony Parker s'en sortent, et peuvent aborder les rencontres face à la Lituanie et l'Espagne avec un peu plus de sérénité. Une équipe tout-terrain. Capable de gagner les matches de haute volée, comme face à la Serbie, lundi, l'équipe de France a montré qu'elle pouvait aussi empocher les rencontres plus laborieuses. Face à la Turquie, ce mercredi, les Bleus ont en effet dû composer avec un adversaire plus enclin à ralentir le rythme de jeu, pour mieux installer ses armes. Ajoutez à cela une réussite aux abonnés absents, et vous obtenez une victoire crispante. Mais une victoire quand même (68-64). Un succès, couplé à la victoire de la Lituanie contre la Serbie (100-90), qui envoie "l'armée de Tony Parker" en quarts de finale. "On n'est pas encore en quarts, préférait d'ailleurs tempérer Charles Kahudi, au micro de Canal+ Sport, avant que le pays hôte ne s'illustre en soirée pour faire le bonheur des Bleus. Des Bleus qui ont fait le boulot face à cette Turquie guère brillante, mais diablement accrocheuse, à l'image de ses pivots. Des grandes perches toujours prêtes à gober un rebond, qu'il soit offensif ou défensif. La zone turque crispe les Bleus C'est d'ailleurs le principal problème tricolore en première période, avec un manque de présence dans la raquette flagrant (2-10, 5e). Il faut alors un bon Batum, mais également les belles rentrées de l'unité venue du banc (Traoré, De Colo, Pietrus), pour remettre les Bleus à l'endroit. "On est là pour insuffler autre chose, explique Kahudi, auteur lui aussi d'une apparition convaincante. J'ai de l'énergie à revendre, et j'essaie de l'apporter sur le terrain". En tête à la pause (31-27), les Tricolores continuent leur travail de sape défensif dans le troisième quart, pour mieux crucifier les Turcs en toute fin de période, grâce à deux banderilles tirées derrière l'arc par Kahudi et Gelabale (57-44, 30e). Vient alors la coupure d'électricité, face à la zone mise en place par Orhun Ene, le coach adverse. "On savait comment l'attaquer, mais les tirs ne rentraient pas, regrette Kahudi. On était un peu crispé, et la fin de match a été difficile". Et maintenant la Lituanie... Au fur et à mesure, les partenaires d'Hedo Türkoglu reviennent en effet souffler dans la nuque des Tricolores. Jusqu'à recoller à deux petits points à l'entrée de la dernière minute (63-61, 40e). Il faut alors tout le sang-froid de Tony Parker, auteur de 20 points, pour faire un quasi sans faute sur la ligne des lancers, et garder la Turquie à distance. Un constat positif au final, tant les coudes qui tremblent dans le money-time étaient devenus une habitude chez les Bleus ces dernières années (68-64, 40e). Au final, cette équipe de France a une nouvelle fois fait front. "On montre match après match qu'on peut jouer en équipe, reconnaît Kahudi. Il faut continuer comme ça. On est une équipe, et tout le monde peut apporter". Et si la qualification est en poche, il reste désormais à obtenir le meilleur classement possible, pour se faciliter le quart de finale. Une mission qui démarre vendredi, avec un duel face à la Lituanie, et une salle qui sera forcément acquise à la cause de Jasikavicius et sa troupe. Pas sûr que "l'armée de TP" se laisse impressionner...