Un bon point pour l'OM

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Par Axel Capron , modifié à
Deux semaines après avoir chuté au Vélodrome face à Arsenal (0-1), l'Olympique de Marseille, sans génie mais appliqué, a pris le point qu'il était venu chercher mardi soir à l'Emirates Stadium (0-0), qui lui permet de rester en bonne position pour se qualifier pour les 8e de finale de la Ligue des champions au soir de la 4e journée. Une victoire dans trois semaines face à l'Olympiakos, battu à Dortmund, pourrait suffire pour valider le ticket.

Deux semaines après avoir chuté au Vélodrome face à Arsenal (0-1), l'Olympique de Marseille, sans génie mais appliqué, a pris le point qu'il était venu chercher mardi soir à l'Emirates Stadium (0-0), qui lui permet de rester en bonne position pour se qualifier pour les 8e de finale de la Ligue des champions au soir de la 4e journée. Une victoire dans trois semaines face à l'Olympiakos, battu à Dortmund, pourrait suffire pour valider le ticket. "Pour nous, le nul serait bien. Le match décisif sera la réception de l'Olympiakos." A la veille des retrouvailles avec Arsenal, Didier Deschamps avait fixé la feuille de route à ses joueurs, leur demandant surtout de ne pas perdre pour s'offrir trois semaines plus tard une sorte de 16e de finale de la Ligue des champions face à l'Olympiakos au Vélodrome. Le coach phocéen a été entendu, puisque deux semaines après avoir chuté à la maison face aux Gunners dans le temps additionnel (0-1), les Phocéens ont réussi à prendre un point important dans la course à la qualification pour les huitièmes de finale qui pourrait même être acquise dès la prochaine journée. Il faudra pour cela que l'OM batte la formation grecque le 23 novembre et que Dortmund n'aille pas s'imposer à l'Emirates Stadium, ce qui est dans le domaine du possible. Comme l'était sans doute la victoire ce mardi soir à Londres face à une formation d'Arsenal qui, trois jours après avoir réussi un gros coup à Stamford Bridge contre Chelsea (5-3), était prenable, Arsène Wenger ayant décidé de se priver au coup d'envoi de sa star Van Persie, mais également de Koscielny, Rosicky ou Arshavin. Si l'équipe marseillaise a bien débuté, dans son nouveau schéma en 4-4-2 - avec Jordan Ayew en pointe avec Rémy, son frère André dans le couloir gauche, Valbuena à droite, Diarra et Cheyrou à la récupération, Lucho se retrouvant une fois de plus sur le banc -, elle a ensuite reculé, refroidie par les premières opportunités adverses, avant de sembler gérer le 0-0 toute la seconde mi-temps, pas décidée à se jeter dans la gueule du loup, d'autant que Wenger a fini par faire entrer Van Persie à l'heure de jeu. Mandanda vigilant A l'arrivée, cela a donné un match peu emballant, dont on ne gardera finalement que le résultat, qui contente les eux équipes, en situation favorable à deux journées de la fin pour jouer les huitièmes, avec 8 points pour Arsenal 7 pour l'OM, 4 pour Dortmund et 3 pour l'Olympiakos. Didier Deschamps ne cachait d'ailleurs pas, au micro de Canal +, sa satisfaction, après le match: "L'opération aurait pu être meilleure si on avait gagné, mais je retiens surtout la qualité du match. Mes joueurs ont réalisé une grosse performance, on a eu quelques opportunités qui nous ont donné l'espoir de s'imposer, mais face à un tel adversaire, c'est bien de prendre un point. Le match décisif sera dans trois semaines face à Olympiakos." La première période aura échappé à l'ennui, avec dix bonnes minutes initiales phocéennes et des semblants d'occasion pour les frères Ayew et Rémy, mais sans grand danger pour Szczesny qui verra quelques minutes plus tard un tir rasant de Rémy filer de peu à côté de son montant droit (24e). Les occasions londoniennes ont été plus nombreuses mais guère plus dangereuses, excepté une tentative croisée de Walcott, sortie en corner par Mandanda (10e), un raté de Ramsey au deuxième poteau sur un service d'Andre Santos (22e), un tir tendu de Gervinho sur Mandanda (29e), encore vigilant sur une tête de Ramsey (36e) ou un lob de Van Persie (77e). Bien peu au final pour passionner l'amateur de beau football, mais suffisamment pour contenter une équipe de Marseille qui a son destin entre les mains, elle qui aura fait quasiment jeu égal, pendant 180 minutes, avec sa rivale londonienne. Après deux matches sans gagner, l'OM devra cependant passer à la vitesse supérieure, c'est-à-dire oser davantage, contre l'Olympiakos, pour forcer son destin européen...