Tsonga avec les honneurs

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A.S , modifié à
S'il peut naturellement nourrir pas mal de regrets après cette défaite devant Robin Söderling, concédée jeudi en huitièmes de finale de Madrid, Jo-Wilfried Tsonga doit également voir du positif dans une rencontre perdue pour quelques petits détails (7-6, 7-5). Autres qualifiés pour les quarts de finale : Rafael Nadal, par forfait, Roger Federer, au contraire d'Andy Murray, battu par Bellucci.

S'il peut naturellement nourrir pas mal de regrets après cette défaite devant Robin Söderling, concédée jeudi en huitièmes de finale de Madrid, Jo-Wilfried Tsonga doit également voir du positif dans une rencontre perdue pour quelques petits détails (7-6, 7-5). Autres qualifiés pour les quarts de finale : Rafael Nadal, par forfait, Roger Federer, au contraire d'Andy Murray, battu par Bellucci. Il ne s'est pas attardé. Le temps de serrer la main de son adversaire et Jo-Wilfried Tsonga quittait déjà le cours avec la tête des mauvais jours. Il avait raison de grimacer après ce huitième de finale qu'il aurait très bien pu remporter, même si la vision générale de son duel avec Robin Söderling laissait transparaître une domination du Suédois. Transparaître seulement car le Français a rivalisé avec la puissance du bucheron scandinave, rappelant qu'il n'avait pas perdu son énorme coup droit. Avec cette arme il va rester en vie dans le jeu décisif de la première manche. Mené 1-4, Tsonga va pousser Söderling à un nouveau changement de côté (6-6) mais craquera finalement 8 points à 10. La seconde manche est également serrée et celui qui n'a plus d'entraîneur depuis un mois laisse filer trois opportunités de se détacher 2-0. Chaque joueur conserve ensuite sa mise en jeu sans grand difficulté. Le Français pourra toujours se satisfaire au passage d'avoir compilé 13 aces et aucune double faute avec 66% de premières balles. Mais comme lors du premier acte, le numéro 22 à l'ATP va céder son engagement sur la fin, à 5-5, pour s'incliner finalement (7-6, 7-5). De quoi enrager effectivement mais pour un joueur en quête de confiance après un passage sportif délicat débuté à la mi-février, après la finale de Rotterdam perdue justement devant Söderling, les signes sont encourageants. A Madrid, Almgaro, tout frais numéro 10 mondial, n'avait pas tenu le coup au 1er tour devant le Manceau (6-1, 6-3), à l'image de son compatriote espagnol, Riba, au suivant (6-4, 6-2). Söderling arrivait comme un sérieux test et Tsonga ne fut pas loin de le réussir. Murray à la trappe Michael Llodra a passé lui, non sans difficulté, le test devant Daniel Gimeno Traver, et pour cause. L'Espagnol, issu des qualifications s'était payé aux tours suivants Gasquet et Melzer. Le Parisien, après un départ plus que délicat, a démontré un beau mental pour renverser la vapeur (1-6, 6-4, 7-6). Llodra avouait récemment qu'il appréciait aujourd'hui la terre battue, ce qui n'était pas totalement le cas auparavant. On est impatient de voir son comportement en quart de finale contre Rafael Nadal qu'il n'a rencontre qu'une seule fois... en 2003 sur la terre battue d'Aix-en-Provence, jamais sur le circuit ATP. Le Majorquin, 17 ans à l'époque, s'était imposé en deux sets (7-6, 6-4). Si Roger Federer, de son côté, a connu moins de difficulté face à Xavier Malisse (6-4, 6-3), que la veille devant Feliciano Lopez contre lequel il écarta une balle de match, ce jeudi a été fatal à Andy Murray. L'Ecossais a chuté devant le Brésilien Thomaz Bellucci (6-4, 6-2). Enfin, David Ferrer tentera de perturber le Serbe Novak Djokovic, suite à son succès sur l'Ukrainien Sergiy Stakhovsky 6-3, 7-6.