Simone au chevet de Monaco

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Fabien MULOT , modifié à
Confirmé sur son banc la saison passée malgré l'échec de l'opération maintien après l'éviction de Guy Lacombe, Laurent Banide n'est plus l'entraîneur de l'AS Monaco. 17e de L2 avec quatre points grappillés en six journées de L2, le club de la Principauté est désormais entre les mains de Marco Simone, un ancien de la maison qui sera épaulé pour sa première expérience d'entraîneur par le tandem Jean Petit-Frédéric Barilaro.

Confirmé sur son banc la saison passée malgré l'échec de l'opération maintien après l'éviction de Guy Lacombe, Laurent Banide n'est plus l'entraîneur de l'AS Monaco. 17e de L2 avec quatre points grappillés en six journées de L2, le club de la Principauté est désormais entre les mains de Marco Simone, un ancien de la maison qui sera épaulé pour sa première expérience d'entraîneur par le tandem Jean Petit-Frédéric Barilaro. Ce qui devait arriver arriva. Incapable de remporter la moindre rencontre sur le banc de l'AS Monaco depuis le début de la saison (4 nuls et 2 défaites en Ligue 2, élimination d'entrée en Coupe de la Ligue), Laurent Banide a été remercié ce lundi de son poste d'entraîneur du club de la Principauté. Une information, révélée par Nice Matin et confirmée par un communiqué officiel de la direction monégasque, cohérente d'un point de vue sportif tant depuis la défaite concédée à Louis II vendredi face au SCO d'Angers (1-3), le futur du technicien asémiste sur le Rocher semblait plus qu'incertain. Un deuxième échec fatal à Banide, lui qui avait déjà manqué à son obligation de maintien de l'ASM parmi l'élite en fin de saison dernière. "Je suis confiant dans le jeu que l'on va proposer dans les prochaines semaines, et j'espère que cela débouchera sur des résultats." Voilà ce que déclarait, avant la reprise du championnat, Laurent Banide. Un espoir de beau jeu jamais concrétisé en six matches de Ligue 2 qui ont vu l'AS Monaco, pourtant prétendante annoncée à la (re)montée, incapable de décrocher le moindre succès. Le retour en grande pompe de Ludovic Giuly n'y a rien changé: la formation monégasque, bricolage de jeunes pousses (Eysseric, Salli, Germain, Appiah, Mendy) et de vieux briscards (Hansson, Chabbert, Vahirua, Dumont), enchaine depuis plusieurs semaines les prestations sans saveur et sera, après la rencontre Amiens-Lens ce lundi soir, relégable. Et donc provisoirement en National. Marco Simone, plongeon dans l'inconnu Conscients de l'urgence, les dirigeants monégasques ont tranché dans le vif et n'ont pas fait les choses à moitié. Alors que les noms de Jean-Pierre Papin ou de Rolland Courbis avaient circulé en fin de semaine dernière pour remplacer Laurent Banide, Etienne Franzi et son staff ont décidé de faire appel à l'ancienne gloire de l'ASM, Marco Simone, vierge de toute expérience sur un banc. Actuel consultant sur Canal+, l'attaquant transalpin a fait le bonheur des supporters du Rocher de 1999 à 2003 (parenthèse à l'AC Milan en 2001-2002), contribuant pleinement au titre conquis par Monaco en 2000 (21 buts et 15 passes). En décembre 2010, alors que les Rouge et Blanc étaient à la peine en championnat (Guy Lacombe en était encore le coach), l'Italien avait confié à L'Equipe son souhait de franchir le pas et d'entrainer son club de coeur en France: "J'attends un appel. Je suis prêt. Si l'occasion se présente, je peux aider Monaco." Pour mener à bien la périlleuse mission qui lui est confiée, Marco Simone pourra compter sur le fidèle Jean Petit, homme à tout faire du navire monégasque. Épaulé par Frédéric Barilaro, le natif de Toulouse, déjà intérimaire en 1994 et 2005, aura cette fois la lourde tâche de conseiller un Simone novice sur un banc. Un choix pas vraiment surprenant de la part d'une direction monégasque coutumière du fait ces dernières années.