CM 2010 - Raymond Domenech a confié attendre un réveil de ses attaquants jeudi face au Mexique. Vous passerez-vous de Yoann Gourcuff jeudi soir ?Je vais composer une équipe avec 11 titulaires qui ont envie de gagner, et 11 autres, puisqu'on est plus que 22 après avoir perdu Cédric Carrasso, prêts à entrer sur le terrain.Il a passé une semaine compliquée, non ?Si vous me demandez de vous parler de la vie de chacun des joueurs durant la semaine, ça va être compliqué. Après vous allez me dire, il y a untel, untel et untel... Je ne vais pas passer en revue les détails de ce qui s'est passé, on est là pour le match contre le Mexique.Comment jugez-vous votre adversaire ?C'est une équipe de qualité, comme elle l'a prouvé récemment, on a vu ses matches. Et jeudi, les deux auront la même envie de gagner.Avez-vous des hésitations pour le onze de départ ?Oui, j'en ai toujours, tout le temps, jusqu'à la dernière seconde. Après quand le match est parti, c'est parti. Oui, là en ce moment, il y a encore une réflexion.Pourquoi avoir choisi Polokwane pour vous entraîner alors que vous étiez restés à Knysna avant le match du Cap ?Parce qu'il faisait beau, et qu'on avait besoin d'un terrain de bonne qualité. On a modifié notre départ car il pleuvait encore aujourd'hui sur Knysna, et on avait besoin de soleil.Écoutez Raymond Domenech en conférence de presse, au micro de Jean-Charles Banoun :"Ce qui m'intéresse, c'est France-Mexique"Vos attaquants ne marquent pas beaucoup en ce moment, sont-ils agacés ?J'espère que oui. L'essence de l'attaquant c'est de marquer des buts et si ça peut les énerver, et leur donner envie tant mieux. Des attaquants de ce niveau marqueront à un moment ou à un autre. J'espère le plus tôt possible.Le résultat d'Afrique du Sud-Uruguay (mercredi soir) va-t-il changer vos plans ?Non, absolument pas. Vu les résultats de la 1ere journée, tout se jouera sur le dernier match. Une ou deux équipes auront peut-être des avantages mais tout se décidera sur la dernière, sauf si une équipe prend 4 ou 5 zéro, Que pensez-vous du pessimisme qui entoure l'équipe de France ? (question posée par un journaliste mexicain) Je le répète depuis six ans, et je vais vous le dire en une phrase, ça ira plus vite. Je ne sais pas comment on dit en Espagnol: "je m'en fous". Tout ce qui se dit à l'extérieur, je m'en fous. Nous, on travaille dans notre coin et ce que peuvent penser les uns et les autres... Je ne vais pas les changer, qu'est-ce que je peux faire ? C'est comme ça, dans les autres pays aussi, il n'y a rien d'anormal, Quel message adresseriez-vous aux supporters en France pour leur donner envie de croire dans les Bleus ?Ce message, c'est le match de jeudi et ce sont les joueurs qui le donneront sur le terrain. Ce qui m'intéresse, c'est France-Mexique. Comme je le dis souvent, les mots ça ne sert pas à grand-chose, surtout avec le bruit qu'il y a dans les stades (sourires). Ce qui compte, ce sont les actes, on n'attend que ça.