Romance italienne pour Ngapeth ?

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Martin ROY , modifié à
Père et fils, même combat. Alors qu'Eric Ngapeth a récemment été poussé vers la sortie par le Tours Volley-ball, son fils, Earvin, devrait également quitter le navire tourangeau à l'issue de la saison. Selon La Nouvelle République, le MVP de la saison régulière aurait même des contacts avancés avec Cuneo, en Italie. Une bien mauvaise nouvelle pour le TVB, à seulement quatre jours de la finale du Championnat de France face à Poitiers.

Père et fils, même combat. Alors qu'Eric Ngapeth a récemment été poussé vers la sortie par le Tours Volley-ball, son fils, Earvin, devrait également quitter le navire tourangeau à l'issue de la saison. Selon La Nouvelle République, le MVP de la saison régulière aurait même des contacts avancés avec Cuneo, en Italie. Une bien mauvaise nouvelle pour le TVB, à seulement quatre jours de la finale du Championnat de France face à Poitiers. Il fallait s'y attendre. Quelques semaines après que son père, Eric, ait été prié de faire ses valises à la fin de la saison, c'est au tour d'Earvin Ngapeth d'attiser les rumeurs de transfert. Selon La Nouvelle République, l'international tricolore a refusé de prolonger l'aventure sur les bords de la Loire et pourrait bien prendre la poudre d'escampette dès cet été, en direction de l'Italie, et plus particulièrement de Cuneo. Si Macerata et Fenerbahçe, entre autres, ont émis le souhait d'enrôler le MVP de la saison régulière de Ligue A à l'intersaison, Cuneo, club dans lequel évolue notamment un certain Hubert Henno, serait le mieux embarqué pour s'attirer les faveurs du prodige tourangeau. Si l'arrivée de Ngapeth de l'autre côté des Alpes est encore à prendre avec des pincettes, son départ semble par contre inéluctable. Et si l'éviction de son père semble être l'une des raisons majeures du transfert précipité de l'international français, nul doute que l'aspect financier et sa volonté de goûter à un autre championnat ont pesé dans cette décision de fausser compagnie au TVB pour tenter l'aventure transalpine. Une initiative qui intervient quatre jours seulement avant la finale du championnat de France face à Poitiers et qui pourrait plomber quelque peu l'atmosphère du vestiaire tourangeau, en quête d'un nouveau doublé Coupe-championnat à l'issue de l'exercice. Une chose est sûre, les instances dirigeantes du TVB peuvent se mordre les doigts de laisser échapper leur pépite tourangelle. Grand artisan de la réussite actuelle des siens sur la scène hexagonale, le vilain petit canard du championnat du monde 2010 est parvenu à développer à vitesse grand V ses qualités techniques, physiques et mentales lors de ces trois années passés en Indre-et-Loire, pour au final devenir l'un des tous meilleurs joueurs du Championnat de France. Le TVB n'a plus qu'à espérer que le frère cadet d'Earvin, Swan, n'explose à son tour dans les prochaines années. Une manière de se déculpabiliser quant à la perte de son meilleur attribut.