Rennes, le celte hic

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Par Thomas Pisselet , modifié à
Malgré une ouverture du score très rapide de Mangane, Rennes s'est incliné sur la pelouse du Celtic Glasgow (1-3), jeudi soir, lors de la 4e journée de la Ligue Europa. Une défaite qui condamne presque les Bretons dans le groupe I, les joueurs de Frédéric Antonetti fermant la marche avec deux points.

Malgré une ouverture du score très rapide de Mangane, Rennes s'est incliné sur la pelouse du Celtic Glasgow (1-3), jeudi soir, lors de la 4e journée de la Ligue Europa. Une défaite qui condamne presque les Bretons dans le groupe I, les joueurs de Frédéric Antonetti fermant la marche avec deux points. Il leur fallait une victoire pour y croire. Mais les Rennais sont revenus de Glasgow, jeudi soir, avec dans les valises une défaite lourde de conséquences (1-3), leur deuxième dans le groupe I. Celle de trop, sans doute. Avec seulement deux points après quatre journées, et cinq longueurs de retard sur les deux premiers de la poule que sont l'Udinese et l'Atletico Madrid, la troupe de Frédéric Antonetti n'a plus beaucoup de chances d'accéder aux seizièmes de finale de la Ligue Europa. Elle ne peut s'en prendre qu'à elle-même. Deux semaines après le nul concédé sur leur pelouse contre leur adversaire le plus abordable (1-1), les Bretons ont commis en première période deux énormes boulettes qui ont offert au Celtic deux buts auxquels il ne pouvait pas prétendre sans ça. Ces Ecossais ne sont pas des génies du ballon, mais ils savent marquer quand on leur en donne l'occasion. Dommage pour Rennes, qui avait ouvert le score très tôt, grâce à une tête signée Mangane sur un corner de Féret (1-0, 2e). Le but le plus rapide de la saison dans la compétition. Les cadeaux de Pajot et Mangane Sauf qu'après cette entame presque parfaite, "il y a eu des situations très favorables qu'on n'a pas su exploiter, a déploré Frédéric Antonetti. Parce qu'on n'a parfois pas fait les bons appels mais aussi par manque de conviction..." A l'image de Pitroipa ou encore de Boukari, les Bretons n'ont pas suffisamment accéléré, pas suffisamment provoqué les solides défenseurs adverses. Et ils l'ont payé très cher. C'est alors qu'ils dominaient stérilement que le Celtic les a surpris. Forrest a ainsi profité d'une passe absurde de Pajot pour s'avancer et armer une frappe rasante que Costil a maladroitement repoussée dans les pieds de Stokes, seul dans l'axe (1-1, 30e). Mais le pire était à venir. Car Rennes s'est tiré une deuxième balle dans le pied juste avant le repos, lorsque Mangane s'est troué sur un ballon loin d'être dangereux. Le défenseur a libéré derrière lui un couloir dans lequel Stokes s'est engouffré avant d'ajuster le gardien français (2-1, 43e). Agacé, Frédéric Antonetti a décidé à la mi-temps de sortir Tettey et Boukari, au profit de Doumbia et Montano, qui s'est illustré d'une tête au-dessus (61e). Cela n'a pas changé grand-chose. Les deux tentatives de Hajdi non plus (77e, 78e). C'est même Glasgow qui a corsé l'addition, par l'intermédiaire de Hooper sur un centre de Samaras (3-1, 82e). Bref, un soir à oublier pour des Bretons qui n'ont pas fini à onze, M'Vila quittant ses partenaires plus tôt que prévu (86e).