Réactions-Onesta: "Une demi-finale de plus"

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Propos recueillis par Régis AUMONT , modifié à
Voici les principales réactions des acteurs de France-Norvège (31-26), match comptant pour la deuxième journée du tour principal du Championnat du monde.

Voici les principales réactions des acteurs de France-Norvège (31-26), match comptant pour la deuxième journée du tour principal du Championnat du monde. Claude Onesta (sélectionneur de l'équipe de France) "C'était un match très difficile et on a bien senti toute la journée que ça pesait sur tout le monde. Il y avait beaucoup de tension et d'électricité. Le coach norvégien le joue parfaitement en mettant une équipe jeune et enthousiaste. Eux n'ont rien à perdre bien évidemment dans ce contexte-là et nous tout. Ces jeunes voulaient faire un match référence contre nous, ils voulaient se montrer, certains l'ont fait avec beaucoup de talent et de brio. C'est vrai que ça fait un match avec une équipe qui pousse et une qui essaie de maîtriser, de jouer juste. Là-dessus se rajoute qu'on voulait épargner Barachet sur ce match et qu'on est obligé au bout de dix minutes de sortir Guigou qui ressentait une gêne aux adducteurs. Ça commence à faire beaucoup quand même. Il faut donc par moments comprendre que nos joueurs sont soumis à beaucoup de pression, que certains les assument toutes depuis le début, et qu'il va peut-être falloir leur lâcher les baskets un peu pour éviter de toujours aller les emmerder avec ce qui ne va pas. Donc ce soir on va se satisfaire de ce qui va bien. C'est une demi-finale de plus. C'est l'assurance de disputer un tournoi de qualification olympique à la maison. Ça on était venu le chercher. On va essayer maintenant de ramasser toutes nos énergies, récupérer ceux qui ont encore quelques petits bobos, et aller vers ces demi-finales avec malice et ambition." Nikola Karabatic (demi-centre de l'équipe de France) "On est très content. C'est juste dommage sur la fin que l'on n'ait pas réussi à contrôler quand on mène de six, sept buts. On rate quatre penaltys à la fin, des tirs à six mètres, alors qu'on joue plutôt bien. Mais on a réussi à remettre un petit coup d'accélérateur et à préserver l'écart. Ce n'est pas incroyable mais avant ces Championnats du monde on n'aurait jamais pensé que cela se passerait aussi bien. On arrive encore une fois en demi-finale, on ne peut pas dire que c'est étonnant vu ce que l'on fait, et on le mérite, mais c'est encore un exploit d'arriver là. Je suis fier de l'équipe. Maintenant ça va se jouer sur des petits détails, la fraîcheur physique, les blessures, l'arbitrage entre en compte aussi. Mais on a l'expérience, on sait comment aborder ces matches-là. On a des joueurs qui jouent ce type de match depuis des dizaines d'années. On a donc peut-être un avantage à ce niveau-là. On a montré sur ce Mondial qu'on pouvait être très bon, même peut-être à un niveau que l'on n'avait jamais encore atteint. Il ne faut pas se prendre la tête et continuer à aller de l'avant." Jérôme Fernandez (capitaine de l'équipe de France "Aujourd'hui ça a été un petit peu délicat parce qu'on n'a pas l'habitude sur ce Mondial de jouer avec un droitier à droite. On s'est un peu précipité au tir. Moi j'étais en échec en première période donc je n'ai pas vraiment aidé mes partenaires. Mais on ne s'est pas affolé plus que cela. Et quand on regarde le groupe dans l'ensemble on se rend compte qu'il y en a plusieurs qui ont été performants. C'est bien parce qu'à chaque fois on se passe le relais et c'est tout bon pour l'équipe. On arrive en demi-finale on est heureux, alors pas autant que la première fois mais on l'est quand même. Notamment là car cela nous offre une place favorable pour les Jeux. J'espère qu'on ira au bout encore une fois, qu'on se qualifiera ainsi directement pour le prochain Mondial et pour les JO, et qu'on accrochera une quatrième étoile à notre maillot." Cédric Sorhaindo (pivot de l'équipe de France "Certains avaient regardé le match de l'Espagne cet après-midi, mais pas tous. Je ne pense pas que cela ait changé grand-chose à notre manière d'aborder la rencontre. On savait que les Norvégiens allaient jouer à fond du fait de l'enjeu des places qualificatives pour les tournois de qualification olympiques. Ce match a été difficile. Mais au final on le gagne. Peu importe la manière, ce qui était important c'était la victoire. On n'avait pas envie que se répète notre fin de match contre l'Espagne et je pense qu'on a su se remobiliser comme on le pouvait quand ça a été un peu plus dur. Pour l'instant tout se passe comme on le veut." Luc Abalo (ailier de l'équipe de France) "On est content de la qualification mais on va quand même rester mobilisé sur le match de demain (mardi face à l'Islande, ndlr). Il faudra quand même bien le jouer mais aussi ne pas se faire mal, ne pas se blesser. Il faut rester en confiance en réussissant de bonnes choses. Et après on essaiera de se reposer au maximum pour cette demi-finale. Etudier le jeu de notre futur adversaire mais avant cela on va se concentrer sur le jeu de l'Islande."