Paris tente de calmer ses supporters

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Une rencontre entre l'entraîneur et les supporters a eu lieu mercredi.

LIGUE 1 - Une rencontre entre l'entraîneur et les supporters a eu lieu mercredi. "Ce n'est pas un 1-0 contre une équipe de CFA en Coupe de France qui va nous faire oublier les mauvais résultats." Les Parisiens s'en doutaient, ils en ont eu la confirmation dès la nuit dernière, lors de leur retour au Camp des Loges : la qualification du club (1-0) pour les quarts de finale de la Coupe de France aux dépens du modeste club de Vesoul (CFA) n'a pas calmé les ardeurs des supporters parisiens, dont certains d'entre eux étaient venus attendre les joueurs à l'entrée du centre d'entraînement, à... 5h00 du matin. "On a vu le car des joueurs arriver, on les a attendus et il y a (Antoine) Kombouaré qui est tout de suite descendu, qui est venu parler avec nous, a expliqué dans Europe 1 Foot Jérémy, supporter du Virage Auteuil. Il y a d'autres joueurs qui sont descendus. L'atmosphère, elle était un peu chaude, ça a commencé à s'invectiver gentiment. Il y a certains joueurs, c'était assez surprenant, qui sont venus nous insulter. Finalement, on a convenu d'une rencontre au Camp des Loges." Jérémy, un supporter du Virage Auteuil, interviewé dans Europe 1 Foot: Kombouaré: "il ne faut ni insultes ni violence" La version donnée par l'entraîneur du PSG est la même. "Ce matin, des supporters nous attendaient (au retour de l'équipe de Vesoul). Ils voulaient discuter, dialoguer mais il était 5 heures du matin et on était tous fatigués. Je les ai invités à venir cet après-midi." Le coach parisien a donc reçu mercredi pendant près d'une heure onze représentants des groupes de supporters du virage Auteuil, dont fait partie Jérémy. "On a échangé sur les résultats actuels du club, sur ce qui s'est passé hier soir, un petit échange qui était intéressant même si, au final, c'est sur le terrain que les choses devront se passer", a souligné le supporter parisien. Le coach du PSG, qui était accompagné par le capitaine Claude Makelele, en a bien conscience. "J'ai surtout insisté sur le respect, a-t-il conclu. Ils sont très mécontents, c'est légitime mais qu'ils sachent bien que, moi le premier, le président, les joueurs, tout le club, nous sommes mécontents. 15e (le classement du PSG en L1), c'est inacceptable." Mais "Casque d'Or" a tenu également à mettre les choses au point. "Moi aussi, j'ai fait passer un message : les critiques sont là, elles sont tout à fait normales, les supporters peuvent manifester leur mécontentement de différentes manières, a-t-il expliqué. Ils peuvent conspuer, ils peuvent siffler mais il ne faut ni insultes ni violence, cela n'a jamais mené à rien." Chacun est donc reparti de son côté avec des promesses - "faire de leur mieux, essayer de relancer la dynamique" confie Jérémy – et des projets, comme une grève des encouragements, qui pourrait avoir lieu samedi, à Nancy. Le PSG a deux matches – à Nancy puis face à Toulouse – pour récupérer un minimum de sérénité avant de recevoir Marseille le 28 février prochain.