PSG-Olympiakos : simple formalité ?

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LIGUE DES CHAMPIONS - Le PSG a l'occasion de valider son billet pour les 8es, mercredi soir.

Un peu plus de deux mois après sa victoire écrasante lors du match aller, au Pirée (4-1), le PSG retrouve l'Olympiakos, mercredi soir, au Parc des Princes, en Ligue des champions. Fort de ses dix points en quatre matches, le club de la capitale peut se contenter d'un match nul pour obtenir son billet pour les huitièmes de finale, avec la première place du groupe à la clé. L'omnipotent leader de la Ligue 1 a-t-il quelque chose à craindre de son homologue de la Superleague Elláda ? Peut-être que oui, finalement...

Lucas face à Anderlecht (930x620)

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L'excès de confiance. Sur une vague porteuse en Ligue 1 - deux succès nets face à Nice (3-1) et à Reims (3-0) -, le club de la capitale, invaincu depuis 34 matches toutes compétitions confondues, semble sur un nuage. C'est oublier un peu vite qu'il y a trois semaines seulement, il avait péché par orgueil. Alors que tout le monde se demandait à quelle sauce allait être mangé Anderlecht, désossé 5-0 quinze jours plus tôt, le PSG avait été tenu en échec (1-1) à l'issue d'un match d'une rare pauvreté. "On sait ce qu'on à faire, il faut valider ce bon parcours européen", a insisté mardi en conférence de presse l'entraîneur du PSG, Laurent Blanc, pour qui il est inconcevable de ne pas finir le travail, mercredi.  Pour l'occasion, certains titulaires habituels (Van der Wiel, Matuidi, Maxwell et Cavani), mis au repos à Reims, devraient être de retour. "On va mettre la pression qu'il faut", a encore insisté Blanc. Promesse est faite.

Lavezzi face à l'Olympiakos (930x620)

Le pressing de l'Olympiakos. Certes, le PSG s'était imposé très nettement lors du match aller (4-1). Mais, malgré l'ampleur du score, tout n'avait pas été facile pour les joueurs de Laurent Blanc. Avant l'ouverture du score par Cavani, la défense parisienne avait souffert et le portier parisien Salvatore Sirigu avait été sauvé à deux reprises par ses montants. Vladimir Weiss avait fini par concrétiser la belle première période de l'Olympiakos en ridiculisant Marquinhos avec un petit pont. "Auront-ils la même intention de faire un gros pressing ici à Paris ? On peut en douter, mais si c'est le cas, il faudra être meilleur techniquement que lors des 45 premières minutes à l'Olympiakos", a d'ores et déjà prévenu Blanc. "Ils ont essayé de nous gêner, d'être présents dans le cœur du jeu car ils savent que c'est dans ce domaine-là qu'on est assez compétitif. Il faut se préparer face à des équipes qui vont avoir cette option tactique contre nous." Bon, finalement, ce pressing s'était éteint en deuxième période...

L'équipe de Grèce (930x620)

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L'euphorie grecque. Vous ne l'avez sans doute pas vécu aussi intensément que la qualification de la France aux dépens de l'Ukraine, mardi dernier, mais la Grèce a elle aussi décroché son billet pour le Brésil. Elle a fait match nul en Roumanie après l'avoir emporté cinq jours plus tôt (3-1). Même si elle a été sacrée championne d'Europe en 2004, elle n'est pas une habituée des grands tournois internationaux. Ce ne sera ainsi que sa troisième participation à une Coupe du monde, après 1994 et 2010. L'Olympiakos, qui fournit un bon contingent de joueurs à la sélection, peut-il surfer sur cette vague grecque ? A voir.

Mitroglu (930x620)

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Kostantinos Mitroglu. Lors de ce barrage remporté aux dépens de la Roumanie, un homme s'est particulièrement mis en évidence : il s'agit de l'avant-centre Kostantinos Mitroglu, qui a inscrit un doublé à l'aller et le but du 1-1 au retour. Mitroglu, voilà un talent de buteur à prendre très au sérieux. Le jeune attaquant grec, âgé de 25 ans, en est déjà à 14 réalisations en 11 rencontres de championnat. Mieux, depuis le début de la saison, celui qui a signé un triplé sur la pelouse d'Anderlecht en Ligue des champions (0-3) présente un total de 23 buts sur ses 22 derniers matches. Actuellement en Europe, un seul joueur est capable de rivaliser avec l'attaquant du Pirée : un certain Cristiano Ronaldo (33 buts en 23 matches). Méfiance, donc, quand même...