PSG-Lille, un sommet bas-de-plafond

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LIGUE 1 - L'affiche entre le PSG et Lille a accouché d'un tout petit match nul (0-0).

Triste et pluvieux. Le PSG et Lille sont clairement les deux équipes favorites pour le titre de champion de France. Cela ne s'est pas forcément vu, dimanche soir, où elles se sont quittées sur un bien triste match nul (0-0). La première mi-temps a surtout été marquée par des fautes et du déchet technique, dû en partie à un terrain en mauvais état et à une forte pluie. On a vu un peu plus de choses en deuxième mi-temps, mais surtout du côté lillois, avec deux frappes superbes, une d'Idrissa Gueye (76e) et une d'Ireneusz Jelen (90e+3), les deux sorties par un grand Salvatore Sirigu. En tout, il y a eu cinq occasions nettes, ce qui est fort peu pour deux aussi belles équipes (sur le papier).

Pastore sous les sifflets. La lune de miel entre Javier Pastore et le Parc des princes semble officiellement terminée. Le prodige argentin, qui s'était fait remarquer ces derniers jours par des déclarations assez osées sur ses coéquipiers et le PSG, est sorti sous les sifflets à dix minutes de la fin du temps réglementaire. Visiblement surpris d'être remplacé, l'ancien joueur de Palerme a signifié son mécontentement en rejoignant le banc, sans chercher à saluer son entraîneur. Sans doute était-il aussi déçu de son match... Il peut. Car en dehors d'une passe géniale pour Gameiro et d'un tir en début de deuxième période (son seul du match), "El Flaco", toujours aussi nonchalant, n'a guère brillé, avec 12 sprints seulement en 80 minutes. Une misère.

La complainte de Gameiro. L'entente entre les quatre joueurs offensifs parisiens (Pastore, Ménez, Gameiro, Nene) continue d'interpeller. Si le Brésilien a, une fois de plus, été le plus courageux, les trois autres ont traversé le match comme des fantômes. Gameiro a tiré une seule fois au but, sur un beau service de Pastore, pour ce qui fut la seule occasion parisienne de la rencontre (20e). Le reste du temps, ses partenaires l'ont ignoré, à commencer par Jérémy Ménez, qui a pêché par individualisme dans un style malheureusement devenu caractéristique. "A deux reprises, on peut me la mettre, mais on joue le coup tout seul", a noté Gameiro au micro de Canal+. Il oublie de préciser que sur l'offrande de Pastore, c'est lui qui dévisse sa frappe.

Du people dans les gradins. A l'instar du choc face à Lyon, en octobre dernier, cet affrontement entre le PSG et le Losc avait attiré du monde dans les gradins du Parc des princes, qui avait fait le plein avec 45.195 spectateurs. Parmi ceux-ci, il y avait le champion du monde de judo, Teddy Riner, assis aux côtés de Claude Makelele, mais aussi le tennisman Richard Gasquet, qui, lui, avait pris place à la gauche de Clément Chantôme, blessé. Un peu plus haut, on a pu apercevoir également Nicolas Anelka, qui évoluera dès janvier à Shanghai. En revanche, pas de trace de David Beckham, dont la présence était pourtant annoncée, ce dimanche. Honnêtement, il vaut peut-être mieux qu'il ne soit pas venu. Il aurait pu être un peu dégoûté de la Ligue 1...