Lopez: "Je suis meilleur que ça"

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Propos recueillis par LAURENT DUYCK , modifié à
N°1 tricolore, Nicolas Lopez a certes fait mieux que ses coéquipiers, Julien Pillet, Boris Sanson et Boladé Apithy, lors des Championnats du monde d'escrime. Mais le sabreur tarbais n'a pas été plus loin que le deuxième tour au Grand Palais, sorti pour une malheureuse touche. Déçu, Lopez aura l'occasion dès mardi de se rattraper lors de l'épreuve par équipes.

N°1 tricolore, Nicolas Lopez a certes fait mieux que ses coéquipiers, Julien Pillet, Boris Sanson et Boladé Apithy, lors des Championnats du monde d'escrime. Mais le sabreur tarbais n'a pas été plus loin que le deuxième tour au Grand Palais, sorti pour une malheureuse touche. Déçu, Lopez aura l'occasion dès mardi de se rattraper lors de l'épreuve par équipes. Quel sentiment domine à chaud ? Je suis vert, je suis déçu. Ça ne se joue qu'à une touche pour aller au prochain tour. La mise en route ce matin sur le premier match était moyenne, c'était mieux sur la fin. Et sur ce match, c'était un peu pareil. Ce n'était pas ça sur les appuis en début de match. Il me manque qu'une touche pour passer. Et après, on ne sait pas ce qui peut se passer. Je suis déçu par rapport aux objectifs que je m'étais fixés. Qu'est-ce qui a fait la différence sur ce match ? Je savais que ça se jouerait à des détails. Il me manquait une touche, je n'ai pas su la faire. Il a fait un bon choix sur cette dernière touche. Moi, je n'ai pas respecté celui que j'avais fait. Il m'a certainement donné envie de sortir de mon plan, bravo à lui. J'aurais peut-être dû rester plus calme, j'ai souvent un peu forcé en attaque. Le contexte vous a-t-il déstabilisé ? Non, pas du tout. A partir du moment où je suis arrivé ici, j'étais dans ma compétition. L'important, c'était l'adversaire. Je m'étais donné pour limite de ne pas regarder le public pour me fixer uniquement sur mon adversaire. Je n'ai pas ressenti de pression particulière. Par contre, j'aurais dû être meilleur que ça et je pense que je suis meilleur que ça. Il faut que je travaille en fonction. Je dois peut-être m'entraîneur plus ou mieux, je ne sais pas. Il faudra que je sois meilleur que ça à l'avenir. "On aura les dents qui rayeront le parquet" Avez-vous été surpris par la salle, par les pistes installées ici au Grand Palais ? On était venu hier (vendredi) pour repérer les lieux, j'avais trouvé ça joli. Sur la piste, j'étais bien. Dommage que je n'y sois pas resté plus longtemps. N'avez-vous pas la sensation d'être passé à côté de quelque chose de grand ? On rêvait tous de faire une médaille ici parce que le décor aurait rendu cela plus beau encore. Mais ce n'est pas grave. Faire une médaille aux Championnats du monde, que ce soir au Grand Palais ou l'année prochaine en Italie, ça a la même saveur. Peut-on parler d'échec pour le sabre masculin ? Oui et non. C'est un échec pour nous parce qu'on espérait en mettre au moins un sur le podium. Je pense qu'on en a les capacités, on n'en doute pas. Mais si on regarde ces deux dernières saisons, c'est un demi-échec. Sur les étapes de Coupe du monde, on n'est pas à chaque fois sur les podiums. On est peut-être à notre niveau. Comment se remobiliser pour l'épreuve par équipes ? Là, il n'y a pas de problème ! Quand on fait une médaille, on peut craindre une démobilisation mais avec la journée que l'on vient de faire, pas de problème, on aura les dents qui rayeront le parquet.