Les Bleus à la fête

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Benoît CONTA , modifié à
HANDBALL - En amical, l'équipe de France bat facilement l'Egypte (41-25).

HANDBALL - En amical, l'équipe de France bat facilement l'Egypte (41-25).L'ambiance était à la fête, lundi soir, dans les Arènes de Metz, pour admirer l'équipe de France, qui jouait pour la première fois sur le territoire national depuis son titre européen décroché en février dernier en Autriche. Les champions du monde et olympiques en titre accueillaient donc l'Egypte, vice-champion d'Afrique, pour deux matches amicaux afin de clôturer une nouvelle saison harassante, mais porteuse de tellement de satisfactions pour le handball français. Et, pour leur première rencontre, les Bleus ont parfaitement comblé leurs fans, en dominant sans trop trembler leurs adversaires (41-25). Une rencontre qui aura permis à Claude Onesta de passer en revue son effectif pour travailler en vue des prochains Mondiaux en Suède. Le sélectionneur national a donc tout d'abord réservé de l'inédit au coup d'envoi avec la présence de Luc Abalo au poste d'arrière droit, une expérience qu'il avait toujours rechigné à faire dans le passé.Les roucoulettes de Guigou, les missiles d'AccambrayAssocié à Guillaume Joli à l'aile, les deux gauchers mettent d'ailleurs la pression d'entrée pour prendre rapidement la poudre d'escampette (6-3, 9e). L'équipe de France peut alors dérouler son jeu. William Accambray en profite pour faire parler toute sa puissance, tandis que Michaël Guigou, vainqueur de la Coupe de France deux jours avant, se fend de deux roucoulettes pour régaler les supporters messins (17-11, 24e). Un peu plus relâchée en défense, la France mène logiquement à la pause (22-14, 30e).La deuxième période est du même acabit, avec un Jérôme Fernandez, capitaine heureux, qui retrouve ses jambes de vingt ans pour parfaitement mener sa petite troupe face à une défense égyptienne qui se délite peu à peu (31-19, 40e). Même Cyril Dumoulin, le gardien chambérien, se met en valeur au relais de Thierry Omeyer, bien aidé par la grosse défense de Cédric Sorhaindo, le futur Barcelonais (36-22, 21e). Au final, la victoire est (trop) aisée, et n'apportera peut-être pas beaucoup de réponses au sélectionneur, mais elle restera comme un énorme bol d'air frais pour une équipe qui compte encore multiplier les conquêtes.