Les Bleues ont eu chaud !

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Thomas PISSELET , modifié à
L'équipe de France s'est fait peur contre les Pays-Bas (23-21), ce dimanche à Lillehammer, lors de son premier match dans le Groupe II du Tour principal de l'Euro 2010. Après avoir mené de cinq buts, les Bleues ont vu les Néerlandaises revenir au score avant que Spincer, arrivée en Norvège une heure avant le match, ne les délivre. Accéder aux demi-finales est encore possible.

L'équipe de France s'est fait peur contre les Pays-Bas (23-21), ce dimanche à Lillehammer, lors de son premier match dans le Groupe II du Tour principal de l'Euro 2010. Après avoir mené de cinq buts, les Bleues ont vu les Néerlandaises revenir au score avant que Spincer, arrivée en Norvège une heure avant le match, ne les délivre. Accéder aux demi-finales est encore possible. Rien n'est fini dans cet Euro 2010 pour l'équipe de France. Après une première phase très poussive, conclue par une victoire contre la Slovénie (29-19) qui leur a permis de poursuivre l'aventure, les Bleues ont pris le Tour principal par le bon bout, ce dimanche, en dominant une formation des Pays-Bas athlétique mais sans génie offensif (23-21). Les demi-finales sont encore loin, les filles d'Oliver Krumbholz n'ayant que deux points dans le Groupe II. Mais ce succès leur permet d'y croire, ce qui n'est pas si mal vu leur début dans la compétition. N'allez pas croire pour autant que les progrès entrevus dans le jeu contre les Slovènes sont définitifs et vont permettre aux vice-championnes du monde de survoler leurs deux prochains matches, contre la Suède mardi et l'Ukraine mercredi. Car sans une excellente Leynaud dans sa cage, les Bleues n'auraient peut-être pas conservé aussi longtemps l'avance qu'elles ont commencé à creuser juste avant la pause. La gardienne tricolore, qui a flirté avec les 50% d'arrêts, a presque découragé des Bataves accrocheuses jusqu'au bout de la rencontre. Spincer à point nommé Pendant vingt bonnes minutes en première période, l'équipe de France a balbutié son handball en attaque, multipliant les pertes de balle parfois de manière stupide. Ce qui a offert aux joueuses de Henk Groener quelques contre-attaques tombées du ciel (6-8, 21e). Mais la base arrière tricolore, d'abord en difficulté, a peu à peu retrouvé toute son efficacité, les coups de gueule d'Olivier Krumbholz n'y étant pas étrangers (13-10, 30e). Au retour des vestiaires, l'écart n'a fait qu'enfler en faveur des Bleues, Lacrabère leur donnant même cinq buts de marge d'un tir à la hanche (16-11, 39e). Plus rien, se disait-on alors, ne pouvait leur arriver vu leur solidité en défense. Sauf que les Françaises, peut-être par excès de confiance, ont eu tendance à se relâcher et ont vu les Néerlandaises revenir au score et même égaliser à deux minutes de la fin grâce notamment à Visser (21-21, 58e). Le moment choisi par Spincer, rappelée la veille pour remplacer dans le groupe Herbrecht et arrivée à Lillehammer une heure seulement avant le match, pour surgir et inscrire deux penalties salvateurs. Une libération pour les filles d'Olivier Krumbholz, qui ne se seraient pas relevées d'un tel tête à queue.