Leproux monte au front

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Guillaume BARDOU Br De Sports.fr , modifié à
Robin Leproux s'est rendu ce mardi au Camp des Loges, 48 heures après le match nul concédé face à Montpellier en clôture de la 27e journée de Ligue 1. Le président du PSG a tenu à rassurer alors que les interrogations se font nombreuses au sujet de l'unité du vestiaire parisien à deux jours d'un huitième de finale retour de la Ligue Europa et moins d'une semaine du Clasico face à l'OM.

Robin Leproux s'est rendu ce mardi au Camp des Loges, 48 heures après le match nul concédé face à Montpellier en clôture de la 27e journée de Ligue 1. Le président du PSG a tenu à rassurer alors que les interrogations se font nombreuses au sujet de l'unité du vestiaire parisien à deux jours d'un huitième de finale retour de la Ligue Europa et moins d'une semaine du Clasico face à l'OM. Robin Leproux a beau parler "d'un non-événement", sa venue ce mardi au Camp des Loges illustre bien les tensions régnantes au club en ce début de semaine. Marqués par les déclarations de Guillaume Hoarau à la mi-temps du match face à Montpellier puis celles de Nenê après la rencontre, les derniers jours ont donc contraint le président du PSG à intervenir, conscient que le fragile équilibre de son vestiaire était en danger. "Ce n'est pas la première fois que j'y viens", a tenté de se justifier Robin Leproux sur le site officiel du PSG. Sans doute, mais une telle visite, finement orchestrée puisque tenue lors du dernier entraînement ouvert à la presse, avait pourtant tout de la réunion de crise. "C'est dans la préparation de ce match important contre Benfica, puis de la rencontre à Marseille, que je voulais que l'on puisse échanger tranquillement dans le vestiaire, avec les joueurs". Un vestiaire qui sort d'heures tendues entre petites disputes et guerre d'égo au sujet notamment de Nenê, largement critiqué par ses compères d'attaque pour ses grigris et dribbles moins décisifs qu'au cours d'une phase aller où il a souvent porté à lui tout seul le collectif parisien. Sa prestation à Valenciennes notamment (un doublé pour une victoire 2-1 arrachée en fin de match le 11 décembre) semble bien loin. "Le groupe sait ce qu'il doit à Nenê" Robin Leproux le sait, la réussite ou non de la fin de saison de son club tiendra en grande partie sur une entente retrouvée entre ses leaders offensifs, Hoarau et Nenê en tête. "Ne pas essayer de porter la responsabilité sur un autre, de conserver un objectif commun", a ainsi été le mot d'ordre du président. Avant de clairement évoquer le cas du Brésilien : "C'est un joueur mature. Il sait ce qu'il a à faire. Le groupe sait très bien ce qu'il doit à Nenê. Il a distribué de nombreuses passes décisives sur les derniers matches". Le discours sonne aussi comme un avertissement à Hoarau et Erding, montrés du doigt lundi par Kombouaré selon Le Parisien. L'entraîneur parisien ne supporterait plus les gestes d'humeur de ses attaquants, toujours prompt à ronchonner, râler voire pester tout haut si leurs coéquipiers ne réalisent pas le geste attendu. "Je ne les ai trouvés ni perturbés, ni inquiets", assure Leproux. La gestion du collectif parisien interroge toutefois quelques mois après l'affaire Sessegnon et une première altercation avec Luyindula. Remplaçant, l'attaquant aurait vidé son casier lundi dans un geste d'humeur. Avant de participer normalement à l'entraînement ce mardi. "Je suis confiant car j'ai vu ce groupe réussir", conclut Leproux. La première réponse pourrait intervenir jeudi au Parc des Princes face au Benfica (2-1). Une qualification en présence de Hoarau, Nenê et Luyindula, buteur à l'aller, ramènerait sans doute un peu de quiétude.