Le PSG s'en contente

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Par PAUL ROUGET , modifié à
Le PSG a lutté mais a assuré l'essentiel en dominant le Slovan Bratislava sur la plus courte des marges jeudi soir au Parc des Princes (1-0), sur un but de Pastore. Un succès long à se dessiner qui permet aux Parisiens de se rapprocher de la qualification pour les 16es de finale de la Ligue Europa, puisqu'ils n'auront besoin que d'un match nul à Salzbourg lors de la prochaine journée.

Le PSG a lutté mais a assuré l'essentiel en dominant le Slovan Bratislava sur la plus courte des marges jeudi soir au Parc des Princes (1-0), sur un but de Pastore. Un succès long à se dessiner qui permet aux Parisiens de se rapprocher de la qualification pour les 16es de finale de la Ligue Europa, puisqu'ils n'auront besoin que d'un match nul à Salzbourg lors de la prochaine journée. Interrogé à la veille de cet affrontement face au Slovan Bratislava sur la différence d'implication et surtout le déficit de performances de ses hommes selon les compétitions, Antoine Kombouaré avait - malgré les chiffres et une série de deux défaites et un match nul en coupes - catégoriquement évacué cette hypothèse. Ses troupes, avec Lugano, Erding ou encore Douchez de retour dans le onze de départ, ont pourtant failli le faire mentir jeudi soir au Parc des Princes, butant, sous une pluie battante, pendant plus d'une heure sur le portier slovaque avant de faire la différence grâce à un Pastore jusque-là quasiment invisible mais idéalement placé à la réception d'une offrande de Nenê (1-0). Un résultat long à se dessiner pour le Brésilien et ses partenaires, qui ont donc fini par arracher la décision et ainsi fait un pas de plus vers la qualification pour les 16es de finale de la Ligue Europa. "Ils ont été bien défensivement, ils ont presque tous joué derrière, avançait après-coup Nenê devant les caméras de W9. En première période, on a trop essayé au milieu, ils nous attendaient. En deuxième période on a été plus intelligent et on a joué sur les côtés." Une tactique payante, alors qu'on commençait à se demander si les Parisiens allaient parvenir à forcer le verrou adverse. Car dès l'entame, Bodmer et les siens prenaient d'assaut les buts de Hrosso, l'ancien Caennais allumant la première mèche d'une frappe un peu trop enlevée après un crochet à l'entrée de la surface (3e). Mais, à l'image de ces frappes de Nenê (13e), Ménez (21e) ou encore des mauvais choix de Pastore, les Parisiens optaient majoritairement pour la solution individuelle, se heurtant au mur mis en place par Vladimir Weiss. Un mur qui n'empêchait pas ses troupes de placer quelques contres, des opportunités annihilées par Sakho, face à Milinkovic (15e), quand ils ne manquaient pas la cible comme sur cette frappe au ras du poteau de Halenar (33e). Hormis un but refusé à Lugano pour un hors-jeu plus que discutable (23e), la plus grosse occasion de ce premier acte était à mettre à l'actif de Nenê, qui obligeait Hrosso à détourner en corner son tir brossé des vingt mètres (39e). Salzbourg dos au mur Les leaders de Ligue 1 repartaient à l'abordage dès la reprise, mais ni Ménez, d'une frappe de l'extérieur du droit (56e), ni Erding, de la tête (60e), ne parvenaient à trouver l'ouverture, et ce sont même les Slovaques qui manquaient de prendre l'avantage, Halenar ratant assez incroyablement le cadre de Douchez à bout portant sur une passe en retrait (62e). Une occasion en or massif que les visiteurs allaient d'autant plus regretter dans la foulée puisque Pastore, esseulé au second poteau à la réception d'un long centre de Nenê, plaçait une superbe reprise de volée entre les jambes d'un Hrosso impuissant (1-0, 63e). Un score qui n'évoluait plus malgré un jeu plus ouvert dans le dernier quart d'heure, le jeune Bahebeck, tout juste entré en jeu, manquant d'abord la cible (79e), avant que Bodmer ne tente, non sans audace, une dernière reprise de volée (88e). Paris s'en contentera donc, et jouera sa qualification sur la pelouse de Salzbourg lors de la prochaine journée, le 1er décembre. Dominés par une équipe de Bilbao désormais qualifiée (0-1), les Autrichiens devront l'emporter au moins 2-0 face au Parisiens pour avoir leur destin en mains, alors qu'un nul suffira à ces derniers. Ça semble dans leurs cordes.