Le Milan redouble l'Inter

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FABRICE VOISIN , modifié à
Des Milanais peuvent en cacher d'autres... Invité à clôturer la huitième journée de Serie A lundi sur la pelouse de Naples, l'AC Milan a repris la deuxième place à l'Inter, tenu en échec dimanche par la Sampdoria (1-1), à la faveur de sa victoire contre le Napoli (2-1). Robinho et Ibrahimovic ont profité de la supériorité numérique, d'abord ponctuelle puis confirmée, de leur équipe pour marquer.

Des Milanais peuvent en cacher d'autres... Invité à clôturer la huitième journée de Serie A lundi sur la pelouse de Naples, l'AC Milan a repris la deuxième place à l'Inter, tenu en échec dimanche par la Sampdoria (1-1), à la faveur de sa victoire contre le Napoli (2-1). Robinho et Ibrahimovic ont profité de la supériorité numérique, d'abord ponctuelle puis confirmée, de leur équipe pour marquer. Un tête-à-tête qui s'est peut-être joué sur un choc tête contre tête... La collision, très violente, après moins de dix minutes de jeu entre le Milanais Antonini et le Napolitain Maggio a laissé le premier au sol, contraint de céder sa place à Oddo, l'un des rescapés de cette défense lombarde très décriée et déjà privée de Jankuloski ou encore Zambrotta. Mais c'est quand le second, pris de vertige dix minutes après ce choc, a quitté le terrain, laissant provisoirement ses coéquipiers à 10 contre 11, que l'AC Milan a fait la différence pour ouvrir le score par Robinho, servi en retrait par... Oddo (22e). Un but, pas immérité à cet instant de la rencontre, qui a suffi aux Rossoneri pour ramener une victoire précieuse de Campanie puisqu'elle leur permet non seulement de distancer leurs adversaires du soir à cinq points mais aussi de prendre la deuxième place du classement, à deux longueurs de la Lazio, aux dépens du voisin intériste. Alléché par la perspective de monter sur le podium au soir de cette huitième journée de Serie A, le Napoli aura eu le tort de ne réagir qu'après cette ouverture du score lombarde. Sans se montrer réaliste en première période, à l'image de Cavani, l'une des révélations de la Coupe du monde 2010l et déjà meilleur buteur du club avec neuf réalisations à son compteur, dont trois en Ligue Europa, qui n'a pas toujours fait les bons choix (24e et 33e) ou Hamsik, malheureux sur sa reprise au premier poteau (26e). Une réaction d'orgueil plombée par la bêtise de Pazienza, coupable d'une deuxième main volontaire, synonyme d'un second carton jaune et donc d'expulsion dans les arrêts de jeu de la première période, conclue par les occasions d'Ibrahimovic d'un côté et de Lavezzi de l'autre, contrés respectivement par De Sanctis et Abbiati. En infériorité numérique, les hommes de Walter Mazzarri sont paradoxalement plus séduisants qu'à 11, bien décidés au retour des vestiaires à faire valoir leur générosité, seul salut pour quitter le stade de San Paolo la tête haute. Une envie qui a un revers, le Napoli s'exposant aux contres d'une équipe milanaise certes peu inspirée devant mais qui compte un joueur décisif, Ibrahimovic, seul devant De Sanctis pour doubler la mise de la tête sur un centre de... Oddo, décidemment inspiré (72e, 0-2). La sanction ne plombe pas les Napolitains qui n'abdiquent pas et obtiennent satisfaction, au courage, grâce à Lavezzi, qui se relève dans la surface milanaise pour réussir une louche subtile (76e, 1-2). Sans suite pour Naples, généreux mais trop diminué, pour priver l'AC Milan de la victoire et de la place de dauphin de la Lazio que Cavani et ses coéquipiers convoitaient aussi.