L'OM s'accroche à Lille

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LA L1 EN UN CLIC - L'OM s'impose (1-0) à Lens et revient à quatre points du leader lillois.

Le chef-d’œuvre de Cheyrou. L'OM a eu du mal à trouver la solution en attaque, dimanche soir, à Lens (1-0). Il a fallu un exploit de l'indispensable Benoît Cheyrou. Après un joli mouvement développé sur le côté gauche par André-Pierre Gignac (entré en jeu) et Lucho Gonzalez, l'ancien Auxerrois a effacé Raphaël Varane d'un petit crochet du gauche avant d'enrouler une magnifique frappe du droit. Vedran Runje n'a pas esquissé le moindre geste. Le RC Lens ne reviendra pas. A lire :L'OM est toujours là

Mandanda tient la baraque. Cette victoire, l'OM la doit au talent de Cheyrou mais également à la performance de Steve Mandanda. Le gardien n°2 de l'équipe de France a réussi un match de haut vol avec deux parades exceptionnelles, la première, main opposée, sur une tête à bout portant d'Issam Jemaa (41e), la deuxième , du bout des gants, sur une frappe dans la surface de réparation d'Adil Hermach (51e).

Nice-Lyon (930x620)

Lyon perd tout en trois minutes. Oh, Lyon, qui débutait sans Yoann Gourcuff, remplaçant, n'a jamais été serein à Nice, dimanche soir. Mais Lyon menait encore 2-0 à l'approche du temps additionnel grâce à un coup franc splendide de Kim Källström (22e) et au 13e but de la saison de Lisandro Lopez (44e). Mais Lyon a tout laissé filer en fin de match, d'abord sur un penalty d'Eric Mouloungui (90e, 1-2), consécutif à une faute de Pape Diakhaté, puis sur un but du... bras de Renato Civelli après une frappe de Nemanja Pejcinovic (90e+3, 2-2). Les Lyonnais ont réclamé l'annulation du but. En vain... A lire : Lyon hypothèque ses chances

Diakhaté a tout faux. Le défenseur central de l'OL a vécu une fin d'après-midi cauchemardesque, dimanche, à Nice. Il s'est d'abord rendu coupable d'un croc-en-jambe sur Danijel Ljuboja (47e), récoltant un premier carton jaune mérité. Deux minutes plus tard, l'ancien Stéphanois a séché le Serbe de manière grossière dans la surface de réparation, évitant miraculeusement le carton rouge. Mais à la dernière minute du temps réglementaire, le Sénégalais a fini par le recevoir, ce carton rouge, après avoir provoqué un deuxième penalty sur un tacle par derrière d'Abdou Traoré. Le début de la fin pour l'OL...

Lloris sort de ses gonds. Le match nul concédé à Nice a évidemment provoqué la colère des Lyonnais. Peu habitué à monter en température, Hugo Lloris a paru particulièrement remonté. Le gardien des Bleus, qui avait stoppé un penalty de Ljuboja (50e) et longtemps retardé l'échéance, a mal vécu la fin de match de ses coéquipiers. Sur la pelouse, il a eu un échange assez vif avec Aly Cissokho puis en rentrant aux vestiaires, il a hurlé sa colère en compagnie de Cris ("on se ch... dessus", "y en a ras le c..."). Jean-Michel Aulas, lui, a failli en venir aux mains avec un membre de l'encadrement niçois. Ambiance...

"On se ch... dessus", hurle Hugo Lloris :

Lille garde la cadence. La trêve internationale n’a rien changé. Dix jours sans jouer n’ont pas déstabilisé les joueurs nordistes. La victime du jour : Caen. Le tarif : des frappes, des occasions en pagaille, trois buts dont un nouveau de Moussa Sow (le 20e). Avec ce nouveau succès (3-1), le LOSC conserve plus que jamais sa place de leader. Les Lillois ne peuvent plus se cacher. Finie la fausse modestie et les ambitions au rabais, le titre est en vue. A lire : Lille forte tête

Lille toujours en tête, 930

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Ça se précise. "Pour moi, le projet du LOSC est le meilleur de France". Les mots de Rudi Garcia juste avant la rencontre contre Caen sont difficiles à contredire. Depuis le début de la saison, Lille attaque en permanence. Un jeu toujours agréable à regarder contrairement à certaines équipes toujours frileuses. Avec un trio Gervinho-Sow-Hazard qui fonctionne à merveille et une défense solide, le leader de la Ligue 1 a toutes les armes pour remporter le championnat. A neuf journées de la fin de la saison, Lille a encore creusé l’écart sur ses poursuivants. Rennes est désormais à sept longueurs.

Rennes et Paris au point mort. Rien. Ou pas grand-chose. Trop timides, Rennes et Paris ont concédé le match nul (0-0) à domicile contre Auxerre et Lorient, ne montrant pas grand-chose et perdant de précieux points dans la course à la Ligue des champions. Le score est révélateur du manque actuel de confiance des deux équipes. Le PSG et Rennes n’ont pas assez tenté pour mériter les trois points. Rennes a même participé au match avec le moins de tirs cette saison (12, 8 pour Rennes, 4 pour Auxerre). A lire : Pas de gagnant à la Route de Lorient et Paris, c'est peut-être fini

Payet de retour. Déjà buteur à Geoffroy-Guichard face à Brest (2-0), le 12 mars, Dimitri Payet a remis ça, dimanche soir, contre Valenciennes (1-1). C'est lui qui, d'une magnifique frappe enroulée, a égalisé pour les Verts. Mais, au-delà de son but, son 10e cette saison, le milieu de terrain stéphanois a été dans tous les bons coups de son équipe. En fin de première mi-temps (41e), il a même touché la barre transversale sur un nouveau tir depuis l'extérieur de la surface de réparation, sa spécialité... Mais, malgré un excellent Payet, les Verts n'ont pu venir à bout de valeureux Valenciennois. A lire : Saint-Etienne piétine

Deux minutes, pas plus. Grégory Lorenzi a battu un record. Pas sûr pour autant qu’il soit très heureux de cette performance. Le défenseur d’Arles-Avignon a obtenu le carton rouge le plus rapide cette année en Ligue 1. Deux minutes et pas une de plus sur la pelouse. Lorenzi n'a pourtant pas été violent. Pas un tacle à hauteur de carotide ni un coup de coude déplacé, juste une faute en position de dernier défenseur. Pour avoir accroché Park qui filait au but, Tony Chapron n’avait pas d’autre choix que d’exclure Grégory Lorenzi.