L'Inter sur tous les fronts

  • Copié
Yannick SAGORIN , modifié à
Relancé en Serie A depuis l'arrivée de Leonardo sur le banc, l'Inter a entretenu sa bonne dynamique du moment, mercredi, en dominant le Genoa en huitièmes de finale de la Coupe d'Italie (3-2). Portés au score par un doublé d'Eto'o et une réalisation de Mariga, les Nerazzurri ont maîtrisé leur sujet, tout juste surpris par un penalty de Kharja et un but de Sculli dans le temps additionnel.

Relancé en Serie A depuis l'arrivée de Leonardo sur le banc, l'Inter a entretenu sa bonne dynamique du moment, mercredi, en dominant le Genoa en huitièmes de finale de la Coupe d'Italie (3-2). Portés au score par un doublé d'Eto'o et une réalisation de Mariga, les Nerazzurri ont maîtrisé leur sujet, tout juste surpris par un penalty de Kharja et un but de Sculli dans le temps additionnel. "C'est l'un de nos objectifs cette saison !" Malgré un statut de quintuple champion d'Italie à défendre et des huitièmes de finale de Ligue des champions à venir, Leonardo n'avait pas l'intention de voir la dynamique naissante de son Inter s'essouffler ce mercredi soir en huitièmes de finale de la Coupe d'Italie. Après deux victoires probantes en championnat la semaine passée, le successeur de Rafael Benitez sur le banc lombard comptait bien réaliser la passe de trois aux dépens du Genoa. Pour cela, le Brésilien avait promis d'"aligner la meilleure équipe avec les joueurs les plus en forme." Une annonce qui n'empêchait pas les Materazzi, Ranocchia, Mariga, Santon et autre Muntari d'être de la partie dès le coup d'envoi, au côté des cadres que sont Zanetti, Maicon, Cambiasso et Eto'o. De retour à la compétition quelques jours auparavant, à Catane, après trois matches de suspension, ce dernier n'a lui pas tardé à retrouver ses marques de buteur, crédité pour l'occasion d'un joli doublé. Eto'o, le retour ! A la réception d'une ouverture de Muntari, le Lion Indomptable a d'abord mystifié Moretti et Criscito d'un double contact avant d'ajuster Scarpi dans le premier quart d'heure (1-0, 15e). Une ouverture du score suivie d'un second but tout aussi remarquable techniquement parlant juste avant le repos, à la retombée cette fois d'un centre de Maicon (2-0, 43e). Ainsi placés dans les meilleures dispositions à la pause, alors qu'il avait fallu attendre la prolongation l'an dernier à ce même stade de la compétition pour que l'Inter parvienne à éliminer le Genoa, les Lombards ont dès lors pu gérer à leur convenance ce huitième de finale. La réduction du score de Kharja au retour des vestiaires, sur penalty, après une faute de l'ancien Génois Ranocchia sur Rudolf, s'est en effet avérée anecdotique (2-1, 54e). Cinq minutes plus tard, les Nerazzurri reprenaient de l'air tandis que Mariga catapultait de la tête un corner de Maicon dans les filets liguriens (3-1, 59e). Et ce n'est pas la tête rageuse de Sculli en toute fin de match, dans le temps additionnel, qui remettait en cause une qualification intériste incontestable dans la forme (3-2, 91e). Si l'Inter a encore beaucoup à faire pour rattraper le retard accumulé en fin d'année 2010, nul doute que le champion du monde des clubs a repris des couleurs ces derniers jours. Alors pourquoi pas continuer à rêver au triplé Coupe-championnat-Ligue des champions signé la saison dernière ? Sans compter la Supercoupe d'Italie et la Supercoupe de l'UEFA...