Kombouaré: "On a rectifié le tir"

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Grégory Hangard , modifié à
Difficiles vainqueurs du Slovan Bratislava jeudi soir en Ligue Europa (1-0), les Parisiens réalisent une belle opération à deux journées de la fin de la phase de poules. Et si Antoine Kombouaré a pu parfois regretter l'"excès d'individualisme" de ses hommes, il a apprécié leur réaction après le repos.

Difficiles vainqueurs du Slovan Bratislava jeudi soir en Ligue Europa (1-0), les Parisiens réalisent une belle opération à deux journées de la fin de la phase de poules. Et si Antoine Kombouaré a pu parfois regretter l'"excès d'individualisme" de ses hommes, il a apprécié leur réaction après le repos. Antoine, quel est votre sentiment après cette rencontre ? D'abord, le résultat. C'est une grosse satisfaction parce qu'il fallait à tout prix gagner. On était dans l'obligation de gagner. Je suis super content car on a retrouvé de la solidité défensive alors qu'on avait encaissé cinq buts sur les deux derniers matches. On se replace bien, on retrouve de la confiance et on va de l'avant. On prépare également de la meilleure des façons le déplacement à Bordeaux (dimanche soir en championnat, ndlr). Vous parliez d'efficacité défensive, est-ce un match référence pour la charnière Sakho-Lugano ? Oui, c'est très bien pour la confiance, pour trouver des automatismes et une efficacité face à une équipe qui nous a quand même posé des problèmes. Mais il n'y a pas que ces deux-là. Ceara, Armand et Douchez ont également livré un bon match. Et le milieu de terrain a récupéré beaucoup de ballons avec Sissoko et Bodmer. On a été très solide. On s'est exposé une fois, heureusement que l'attaquant la met au-dessus. Et ensuite, on a réussi à marquer. Mais ce genre de prestation demande toujours confirmation. En première mi-temps, on a eu le sentiment que vos joueurs refaisaient le match de Caen avec trop individualisme, des occasions gâchées. Êtes-vous d'accord avec ce constat ? Il est vrai qu'en première période, j'essaie de me mettre un peu à la place des joueurs, ils ont joué un peu facile, avec un peu d'excès d'individualisme. On a trop porté le ballon, trop insisté dans l'axe où l'on nous attendait. On a rectifié le tir en seconde période mais ce n'était pas évident. Vous avez le sentiment que c'est facile mais vous déjouez. C'est dû à la qualité de mes joueurs. Qu'ils continuent quand même à provoquer, à dribbler. L'adversaire finit toujours par payer. Pour être plus précis, je ne vais jamais brider mes attaquants. Il faut qu'ils jouent sur leurs qualités, mais il faut trouver un équilibre. J'aime les voir provoquer, dribbler, attaquer. Avez-vous des regrets sur l'efficacité offensive? Oui, mais je vais résumer par une formule très simple: « En football, le plus dur, c'est de marquer ! » Si on n'a pas marqué ce soir (plus de buts, ndlr), j'espère que ce sera le cas dimanche contre Bordeaux. Mais il y a du jeu vers l'avant, des occasions, des situations, c'est bien ! Bisevac est de retour dans le groupe. Comment allez-vous mettre vos joueurs en concurrence en défense centrale, où vous disposez désormais de nombreuses solutions ? Vous verrez... Je veux toujours aligner la meilleure équipe et, forcément, la meilleure défense. Cela se fera en fonction de la forme du moment, de la complémentarité entre les joueurs et de l'adversaire. Javier Pastore a marqué un joli but mais n'a pas été tout le temps présent dans le jeu. Est-ce son style de jeu ou n'est-il pas encore à 100%? Je ne suis pas d'accord. Autant sur le match de Caen, on pouvait avoir cet avis-là. Mais ce soir (jeudi soir, ndlr), il s'est bagarré, accroché et il était sur la plupart des actions offensives. Il lui manquait peut-être un peu de bagage technique mais j'ai aimé ce Pastore, au contraire de celui de Caen.