Joyeux Noël quand même

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Par Alexandre Sarkissian /br de Sports.fr , modifié à
Même si Udine et la Juventus Turin se sont quittées mercredi soir sur un 0-0, à l'issue de ce match au sommet de la 1ere journée reportée de la Serie A, le nul n'est pas un mauvais résultat pour les deux équipes. La Vieille Dame rejoint en tête l'AC Milan, vainqueur 2-0 la veille à Cagliari, tandis que Di Natale et ses camarades restent en embuscade, deux points derrière.

Même si Udine et la Juventus Turin se sont quittées mercredi soir sur un 0-0, à l'issue de ce match au sommet de la 1ere journée reportée de la Serie A, le nul n'est pas un mauvais résultat pour les deux équipes. La Vieille Dame rejoint en tête l'AC Milan, vainqueur 2-0 la veille à Cagliari, tandis que Di Natale et ses camarades restent en embuscade, deux points derrière. Il ne fallait pas se tromper. Les Bianconeri étaient bien les hommes de Guidolin ce mercredi au Frioul alors que la Juventus arborait sa tenue rose du plus bel effet. Privée de ses couleurs habituelles, la formation d'Antonio Conte n'a pas perdu pour autant ses qualités pour ce choc de la 1ere journée, reportée à l'époque pour un mouvement de grève des joueurs. Dominatrice, la Juve s'est toutefois contentée du partage des points contre un adversaire qui avait remporté jusque-là 7 victoires pour autant de matches à domicile. Et avec ce 0-0 obtenu en début de soirée, les Turinois terminent l'année invaincus, avec peut-être quelques regrets au vu du premier acte. Le scénario de la première période est en effet on ne peut plus limpide. Une Juventus, maîtresse du jeu, doit surveiller un adversaire dont la politique du contre requiert une majorité de suffrages. La domination de la Vieille Dame n'est toutefois pas suffisamment écrasante pour virer en tête à la pause. Marchisio obtient les deux occasions les plus significatives côté piémontais: un extérieur du pied droit qui frôle le montant de Handanovic (8e) et un intérieur, là aussi tout près de tromper le gardien slovène. Del Piero, toujours utile Quant à Matri, associé en attaque avec Pepe, il n'a pas grand-chose à se mettre sous les crampons malgré beaucoup de mobilité, une des sources d'inquiétude pour l'arrière-garde d'Udine privée pour l'occasion de Benatia, suspendu. Les joueurs du Frioul se contentent pour leur part d'une tentative d'Isla, largement au-dessus (35e), et d'une demi-volée de Di Natale finalement signalé hors-jeu (17e). Ce bien maigre bilan ne prend pas le chemin de l'expansion au retour des vestiaires. Les hommes de Conte tiennent toujours solidement le cuir. Mais au fil des minutes, Udine parvient à mettre un peu plus de vitesse dans ses transmissions et se crée sa première opportunité du match sur un coup de pied arrêté frappé par Di Natale. La tête de Danilo au second poteau oblige Buffon à claquer en corner (57e). Marchisio, servi en retrait par Pepe, rétorque dans la foulée, son tir prenant une trajectoire trop aérienne (62e). Buffon est ensuite vigilant sur un tir croisé d'Asamoah (69e) avant que Di Natale ne s'écroule dans la surface après un contact avec Barzagli (70e). L'arbitre ne bronche pas. Et Conte d'opérer son premier changement (71e). Quagliarella, qui a succédé à Matri, ne tarde pas pour se dégourdir les jambes avec un tir dévissé (73e). Del Piero alerte ensuite le dernier arrivé sur la pelouse, la frappe sans contrôle de l'ancien d'Udine trouvant les gants d'Handanovic (83e). Et c'est au tour de Lichsteiner de recevoir l'offrande du Pinturrichio. L'ex-Lillois gâche l'occasion en envoyant le cuir dans les nuages (87e). Udinese n'est pas plus inspirée sur un contre à 4 contre 3, mal négocié, achevé par un tir sans danger de Di Natale (89e). Ce sera la dernière opportunité des Bianconeri d'un soir. La course au scudetto est toujours aussi serrée.