Gignac, toujours pas...

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Thomas SINIECKI , modifié à
L'OM devra toujours faire sans André-Pierre Gignac pour affronter le Betis Séville, mercredi en amical. L'attaquant international a dû écourter son entraînement lundi, après avoir ressenti une gêne au moment de débuter une opposition. Rien de grave d'après le staff médical, mais son absence des séances collectives n'est pas un bon signe pour les Olympiens, qui n'ont pas vraiment de solution de rechange.

L'OM devra toujours faire sans André-Pierre Gignac pour affronter le Betis Séville, mercredi en amical. L'attaquant international a dû écourter son entraînement lundi, après avoir ressenti une gêne au moment de débuter une opposition. Rien de grave d'après le staff médical, mais son absence des séances collectives n'est pas un bon signe pour les Olympiens, qui n'ont pas vraiment de solution de rechange. Dans moins de trois semaines, l'OM recevra Sochaux pour la reprise de la Ligue 1. Normalement, ce devrait être avec André-Pierre Gignac. Normalement... Car l'avant-centre marseillais manque pour l'instant de repères collectifs. Il n'en a même aucun. Contraint d'effectuer sa préparation en marge du groupe après s'être fait opérer d'une pubalgie, l'ancien Toulousain a ressenti une gêne et a dû stopper l'entraînement, lundi, sur un début d'opposition. Le staff médical s'est voulu rassurant, puisque le docteur Christophe Baudot a évoqué, sur le site officiel du club, "un évènement prévu et attendu par le staff". Mais le temps va commencer à presser, pour celui qui aborde une deuxième saison cruciale: celle de la relance. Exonéré de la séance collective dimanche pour le premier jour du stage à Saint-Jean-de-Luz, afin de peaufiner sa reprise en douceur, Gignac ne gardera pas un bon souvenir de cette tentative de réintégration. Mercredi, l'OM devra toujours faire sans lui pour le match amical face au Betis Séville, et il apparaît assez aléatoire de déterminer le moment où l'attaquant pourra démarrer sa saison. Un dossier que toute la Canebière suit bien sûr avec la plus grande attention, puisque Gignac demeure bel et bien l'avant-centre n°1 aux yeux de Didier Deschamps. Pas le choix, de toute façon, puisqu'aucun attaquant n'a été recruté. Deschamps et Anigo mettent une gentille pression Alors, autant croire en son poulain, qui a toujours clamé son amour pour l'OM et qui ne s'imagine pas quitter le club sans y avoir laissé au moins une petite trace. "Il a connu une première saison difficile, même s'il est bien revenu après six mois délicats, disait de lui son entraîneur Didier Deschamps, fin juin à La Provence. Je compte sur "Dédé"..." Entre les espoirs et la réalité des faits, le coach olympien doit se résoudre à faire différemment, pour l'instant. Son absence des entraînements collectifs sera forcément pénalisante au moment de son retour sur les terrains, même si celui-ci intervient à temps pour la réception de Sochaux le 6 août. Surtout que Gignac, pour ne rien arranger, a la pression. José Anigo a lui aussi confié ses espoirs à propos de son avant-centre, et ils sont élevés: "Croyez-moi, on va peut-être retrouver un vrai bon Gignac comme on l'avait connu à Toulouse, indiquait ainsi le directeur sportif de l'OM en fin de semaine dernière. Il a réglé tous ses pépins et j'espère qu'il nous fera une grosse entame de saison." Le 27 juin, Anigo était dans le ton de Deschamps et ne disait déjà pas autre chose à son sujet: "Il va revenir et a une saison avec de gros challenges au bout. Il a toutes les cartes en main pour montrer qu'il est le buteur qu'on attendait." En attendant, Gignac est surtout en train de ronger son frein. Gignac peut rester, les autres non ! par lephoceen