Gasquet est de retour

© Reuters
  • Copié
Yannick SAGORIN , modifié à
US OPEN - Sans forcer, Richard Gasquet sort Nikolay Davydenko au 2e tour (6-3, 6-4, 6-2).

US OPEN - Sans forcer, Richard Gasquet sort Nikolay Davydenko au 2e tour (6-3, 6-4, 6-2). "Je trouve que je joue pas mal, de mieux en mieux en tout cas, je sais que je suis capable de refaire des très bons matches. Il faut que je me mette dans la tête que je peux remonter haut au classement, étape par étape", réagissait Richard Gasquet après sa victoire en trois manches sur Greul au tour précédent (6-3, 6-4, 6-2). Une tendance à la hausse confirmée ce jeudi au deuxième tour de l'US Open. Avec d'autant plus de mérite que l'intéressé cette fois s'est offert une tête de série, la n°6 : Nikolay Davydenko. Cette confrontation - la troisième entre les deux hommes pour un bilan à l'équilibre jusqu'alors (1-1) - le Biterrois la redoutait avant coup. Et pourtant il n'y a pas vraiment eu match entre les deux joueurs sur le Grandstand de Flushing Meadows. En trois manches et 1h53 de jeu, le Français a fait la différence (6-3, 6-4, 6-2), assénant 30 coups gagnants à son adversaire et bénéficiant de 31 fautes directes de sa part. Incapable de convertir la moindre balle de break, malgré huit opportunités ouvertes dans la rencontre, le Russe est apparu une nouvelle fois loin de son meilleur niveau, dépassé par la puissance et la diversité du jeu de son opposant. Une mauvaise passe qui tend à durer depuis que le joueur de Volgograd s'est tenu éloigné des courts 11 semaines durant pour panser une fracture du poignet. L'Allemand Brands en avait lui-même profité au 2e tour de Wimbledon, comme Chardy, tout récemment à Toronto. Si Davydenko est donc l'ombre du joueur qui avait remporté la Masters Cup à Londres en 2009 en dominant coup sur coup Nadal, Federer, Del Potro et Söderling, le mérite de Gasquet n'en est pas moins manifeste. Le voici au troisième tour d'un tournoi majeur – chose qui ne lui était plus arrivée depuis l'Open d'Australie 2009 – une première à New York depuis 2006. Fort de ce retour au premier plan, le Biterrois ne sera certainement pas facile à jouer pour le Sud-Africain Anderson ou le Brésilien Bellucci.