Gasquet: "J'ai fait ce que j'ai pu"

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Balayé par un Rafael Nadal pourtant fatigué (6-3, 6-0, 6-1), Richard Gasquet n'aura pas existé bien longtemps contre l'Espagnol en ouverture des demi-finales de la Coupe Davis. Même s'il reconnaît être tombé sur "plus fort" que lui à Cordoue, le Biterrois regrette toutefois ces "erreurs (qu'il n'aurait) pas dû commettre."

Balayé par un Rafael Nadal pourtant fatigué (6-3, 6-0, 6-1), Richard Gasquet n'aura pas existé bien longtemps contre l'Espagnol en ouverture des demi-finales de la Coupe Davis. Même s'il reconnaît être tombé sur "plus fort" que lui à Cordoue, le Biterrois regrette toutefois ces "erreurs (qu'il n'aurait) pas dû commettre." Richard, on imagine que vous ressentez un sentiment terrible, désagréable, après ce match perdu face à Rafael Nadal... Désagréable, c'est le mot. Terrible, peut-être pas. On ne va pas non plus se suicider pour une défaite face à Rafael Nadal. Mais ça a un goût désagréable. Cela a été dur. Avez-vous vite senti qu'il était intouchable ? J'ai vite senti que ce serait très difficile. Pourtant, c'est vrai que j'ai fait un bon premier set. Après, j'ai senti que chaque fois que je montais, je prenais un passing. Je faisais aussi quelques erreurs. J'essayais d'avancer, d'être agressif, mais j'ai fait quelques erreurs et ensuite, j'ai eu l'impression que ça devenait de plus en plus difficile. Il y a eu un jeu très disputé au début du deuxième set. Pensez-vous que le match a basculé à ce moment-là ? C'est vrai que c'est un jeu qui m'a fait mal. Car là, je jouais bien. A 3-0 ensuite aussi, je mène 40-15, mais il sort alors des coups droits hors du commun. Il a quand même une puissance dévastatrice. Quelle était votre tactique de départ et avez-vous réussi à l'appliquer ? De temps en temps, oui, j'ai réussi, mais ça ne permet pas de gagner un match. Pour gagner, il faut l'appliquer du début à la fin. Il y a quelques erreurs que je n'aurais pas dû commettre, surtout contre un joueur de ce calibre. Malgré ça, j'essayais de faire le maximum, mais j'avais quand même Rafael Nadal en face, il ne faut quand même pas l'oublier. Mais quelle était cette tactique précisément ? C'était d'abréger les échanges, de frapper dans la balle, de bien servir... Je suis tombé contre plus fort que moi. En entrant sur le court, aviez-vous quand même de l'espoir, vu son parcours à New York et son périple en début de semaine ? Oui, un peu. Mais au final, tu te dis quand même qu'il sera toujours à 100 %. Je le connais très bien et je savais qu'il serait à fond quoi qu'il arrive. A quoi s'accroche-t-on pour éviter de couler sur un tel match ? C'est difficile. Face à Djokovic à Belgrade, c'était un peu pareil. C'est vrai que tu te prends une chape de plomb quand les jeux commencent à défiler. Une fois encore, j'ai fait des erreurs que je n'aurais pas dû commettre. Mais en face, c'était un client. Pensez-vous avoir fait ce que vous pouviez ? Oui, j'ai fait ce que j'ai pu. Mais je pense qu'il est, quoi qu'il arrive, plus fort que moi.