Gallopin: "Armstrong va être très bon"

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
Revenu dans les pelotons cette saison sous les couleurs d'Astana, Lance Armstrong participera pour la première fois de sa carrière au Tour d'Italie, qui s'élance samedi de Venise. Sur l'antenne d'Europe 1 Sport, son directeur sportif Alain Gallopin s'est montré plutôt confiant.

Revenu dans les pelotons cette saison sous les couleurs d'Astana, Lance Armstrong participera pour la première fois de sa carrière au Tour d'Italie, qui s'élance samedi de Venise. Sur l'antenne d'Europe 1 Sport, son directeur sportif Alain Gallopin s'est montré plutôt confiant. Pour son centenaire, le Giro propose un plateau des plus relevés. Vainqueur de l'édition précédente, l'équipe Astana s'élancera de Venise samedi avec de solides arguments, dont Lance Armstrong, qui prendra part à l'épreuve pour la première fois. Pour le directeur sportif de l'équipe kazakhe, Alain Gallopin, interviewé en début de semaine sur Europe 1 Sport, le Texan cherchera avant tout à se tester : "On avait beaucoup d'ambition avant la fracture de la clavicule de Lance (à la suite d'une chute lors de la première étape du Tour de Castille-et-Leon en mars dernier, ndlr), maintenant un peu moins. Il n'a jamais dit qu'il allait retrouver son ancien niveau, mais il va être bon, ça c'est sûr. Au Tour de Gila, même si ce n'est qu'une petite course, il a retrouvé ses sensations. Avec son expérience, je ne me fais pas de soucis".Un vécu que le septuple vainqueur de la Grande Boucle pourrait mettre au profit de son compatriote et coéquipier Levi leipheimer : "Leipheimer a gagné toutes les courses à étapes sur lesquelles il était engagé cette saison (Tour de Californie, Tour de Castille-et-Leon et Tour du Gila), ajoute Gallopin. Nous avons donc de bonnes chances, mais nous sommes un peu dans l'inconnu. Personne ne s'est encore testé sur un grand tour. Levi a de l'expérience, mais il a peut–être déjà le Tour de France dans la tête. Il ne veut pas se mettre la pression. On fera une première analyse à la fin de la première semaine".Basso, l'autre revenantL'expérimenté manager français estime toutefois que les équipes italiennes seront difficiles à battre : "Je connais bien le Giro. Je l'ai gagné l'an dernier avec Contador. Lorsque j'étais à la CSC, Andy Schleck a fini deuxième en 2007 et Ivan Basso l'a gagné en 2006. J'étais également le masseur de Laurent Fignon lorsqu'il s'est imposé en 1989. C'est l'objectif principal des Italiens. Pour les autres, c'est plus un moyen de se préparer pour le Tour de France. Pour moi, la Lampre avec Damiano Cunego, lauréat de l'épreuve en 2004, et la Liquigas avec Ivan Basso sont les grands favoris".Pour Alain Gallopin, son ancien coureur est le plus à même de l'emporter : "Basso a montré lors du Tour du Trentin (qu'il a gagné en avril) qu'il était en forme. Il n'a pas couru depuis deux ans (en raison de son implication dans l'affaire Puerto), mais il s'est énormément entrainé et dispose d'une grande résistance. Sur les trois semaines, il va être fort, mais je connais ses points de faiblesses". Comme l'an dernier, le patron d'Astana espère de nouveau déjouer les plans des coureurs transalpins.