Federer-Nadal, on remet ça

  • Copié
François QUIVORON , modifié à
Après la victoire de Nadal contre Llodra, c'est au tour de Roger Federer de se qualifier pour les demi-finales du Masters 1000 de Madrid grâce à son succès face à Robin Söderling (7-6, 6-4). Les deux hommes s'affronteront samedi pour la 24e fois, avec une place en finale au bout. Un choc que tout le monde espère plus excitant que leur dernier match à Miami.

Après la victoire de Nadal contre Llodra, c'est au tour de Roger Federer de se qualifier pour les demi-finales du Masters 1000 de Madrid grâce à son succès face à Robin Söderling (7-6, 6-4). Les deux hommes s'affronteront samedi pour la 24e fois, avec une place en finale au bout. Un choc que tout le monde espère plus excitant que leur dernier match à Miami. 15-1, ce n'est pas le classement de Roger Federer ou Robin Söderling, mais le bilan de leurs confrontations, largement en faveur du Suisse, avant leur quart de finale du Masters 1000 de Madrid. Il faut désormais y ajouter un nouveau succès pour le n°3 mondial, vainqueur ce vendredi en deux manches (7-6, 6-4) et donc qualifié pour le dernier carré sur la terre battue espagnole. Federer, qui avait frôlé l'élimination en sauvant une balle de match face à Feliciano Lopez au deuxième tour, frappe mieux et se déplace beaucoup mieux depuis deux jours. Une bonne nouvelle avant le choc qui l'attend samedi face à Rafael Nadal. Le voilà en tout cas pour la sixième fois d'affilée dans le dernier carré à Madrid. Un tournoi qu'il apprécie pour l'avoir remporté à deux reprises, en 2006 et 2009. Points communs entre ces deux éditions: une victoire contre Söderling sur la route du titre. De là à tirer des conclusions hâtives, il n'y a qu'un pas à ne pas franchir. Surtout avec Nadal de l'autre côté du filet en demie. L'Espagnol reste sur douze succès consécutifs sur terre battue cette saison et sur une victoire facile contre le Suisse lors de leur dernier affrontement à Miami. En Floride, Federer était passé complètement à côté de la rencontre, au point d'abdiquer dans le jeu et dans la tête pour finalement s'incliner 6-3, 6-2. Alors, pour le public madrilène, frustré par la finale 2009 gagnée par Federer face à un Nadal sur les rotules après son combat épique de quatre heures en demie contre Djokovic, c'est un choc qui est attendu. Le niveau de jeu du Suisse laisse en tout cas présager d'une belle empoignade. Söderling, l'une de ses victimes préférées, n'est certes plus aussi performant qu'en début de saison, lorsqu'il avait remporté trois tournois au cours des deux premiers mois (Brisbane, Rotterdam, Marseille). Mais il avait retrouvé de bonnes sensations à Madrid en gagnant deux matches d'affilée pour la première fois depuis deux mois et demi. Un bilan peu glorieux pour un membre du top 10. La grande gifle de coup droit du Suédois a parfois planté Federer en fond de court, un signe encourageant d'une confiance en voie de guérison. Car il ne l'est pas encore tout à fait, comme en témoigne ses 35 fautes directes. Incontestablement plus solide, le Suisse a attendu son heure pour prendre l'avantage, dans le jeu décisif, bien mieux maîtrisé, au premier set (7-6), puis à 4-4 dans le deuxième pour le seul break de la rencontre (6-4). Après 15-1, le Suisse peut monter en deuxième série.