Du mieux pour les Bleus

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La France a fait match nul avec l'Espagne, vendredi, lors de la troisième journée l'Euro en Autriche (24-24).

La France a fait match nul avec l'Espagne, vendredi, lors de la troisième journée l'Euro en Autriche (24-24).A la recherche de sensations lors de ses deux première sorties face à la Hongrie (29-29) et la République tchèque (21-20), l'équipe de France a enfin rendu une copie, si ce n'est convaincante, au moins rassurante, face à l'Espagne, qui avait de son côté infligé au moins neuf buts d'écart à ses adversaires jusque-là (24-24). Qualifiés pour le tour principal, les Bleus devront toutefois passer la vitesse supérieure pour voir les demi-finales.Le ton est donné d'entrée par Thierry Omeyer qui est à la parade sur le premier tir espagnol de Chema Rodriguez. Malheureusement pour lui, ses coéquipiers ne sont de leur côté pas tout à fait entrés dans leur rencontre et des erreurs de compréhension entre Sébastien Bosquet et Nikola Karabatic sur la défense en 5-1 (un défenseur avancé) des Espagnols coûte le premier éclat du match (1-4, 5e).18-12...puis le trou d'airLes Bleus sortent ensuite peu à peu la tête de l'eau, même si un Michaël Guigou toujours en quête de confiance bute sur un Javier Hombrados, pas plus stressé que ça par le fait qu'il soit le seul gardien ibère valide (7-7, 18e). La fin de période tourne au bras de fer et chaque défense se rend coup pour coup, avec seulement un kung-fu entre Luc Abalo et Daniel Narcisse pour illuminer une grisaille de contacts et de buts arrachés au forceps (10-10, 30e).Au retour sur le parquet, Narcisse montre la voie avec un tir de loin et une offrande à Bertrand Gille (12-10, 32e). Un départ qui donne de la confiance à ses coéquipiers, qui ferment la boutique en défense et retrouve un certain liant en attaque et surtout une capacité à enfoncer la tête des Espagnols dans le seau du doute (15-11, 38e). Alors qu'il semblait sur la jante en première période, Karabatic retrouve du jus pour punir Hombrados, alors qu'Omeyer semble deviner les trajectoires de chaque tir adverse (18-12, 43e).Mais les hommes de Claude Onesta connaissent un petit trou d'air par la suite. Et si Abalo marque deux fois de suite sur son aile droite pour mettre fin à plus de six minutes de disette (19-15, 48e), La fin de match est laborieuse, notamment en raison du choix sélectionneur de n'utiliser que sept joueurs de champ, et donc de risquer l'usure physique. La lucidité offensive disparaît donc peu à peu, au rythme du retour espagnol, mais le petit Guillaume Joli a le cran de transformer ses deux penaltys, le dernier à 20 secondes de la fin, alors qu'il n'a au final pas disputer la moindre minute dans le jeu (24-24). Un nul, au final mérité, mais le plus dur reste à faire...