L'INFO. Au lendemain de la belle victoire de l’équipe de France face au Honduras (3-0), Didier Deschamps s’est présenté en conférence de presse pour prévenir de toute « euphorie ». Selon le sélectionneur des Bleus ses joueurs restent "lucides".
"Après le match, il y avait de la joie et de la satisfaction d'avoir répondu présent mais pas d'euphorie. Parce que c'est une étape et la deuxième va arriver très vite (vendredi contre la Suisse, ndlr). S'il y a besoin d'intervenir, je le ferai mais je n'ai pas vu d'excès de confiance. Pour le moment, je vois des joueurs lucides", a-t-il assuré, avant de reconnaître qu’il existait "des interrogations sur ce que chaque joueur peut ressentir. Il y avait la pression de l'environnement mais il n'y a pas eu de soucis de ce côté-là. C'est bien."
"Elle vient d'arriver". Un peu plus tard lors de cette même conférence de presse, une journaliste de la radio brésilienne CBN a fustigé le manque de sympathie de l'équipe de France à l'endroit du public et notamment des enfants, entraînant une réaction d’abord courroucée du sélectionneur tricolore : "elle me cherche ?", a-t-il lâché en se tournant vers le responsable de la presse, Philippe Tournon.
Puis Didier Deschamps s’est adouci : "elle vient d'arriver, elle n'était pas avec nous depuis une semaine. Le contact avec les gens d'ici on les a, il y a eu des entraînements d'ouverts, deux je crois, il y a eu beaucoup de monde dans le stade (10.000 la première fois, 7000 la deuxième, ndlr)". Et de conclure : "je ne pense pas qu'on soit isolé, par moment on a besoin de tranquillité, on reste en contact avec les enfants, avec les plus grands, avec le troisième âge, avec toutes les personnes qui ont envie de venir nous voir".
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