Bourges, évidemment

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P.R. , modifié à
Privées de titre l'an passé, les joueuses de Bourges ont été sacrées championnes de France, jeudi soir dans leur salle du Prado, en dominant à nouveau Tarbes lors de la finale retour (71-59). Un dixième titre, le troisième en quatre ans, pour un club que pourrait bientôt quitter son entraîneur Pierre Vincent.

Privées de titre l'an passé, les joueuses de Bourges ont été sacrées championnes de France, jeudi soir dans leur salle du Prado, en dominant à nouveau Tarbes lors de la finale retour (71-59). Un dixième titre, le troisième en quatre ans, pour un club que pourrait bientôt quitter son entraîneur Pierre Vincent. Et à la fin, c'est toujours Bourges qui gagne... Le refrain de ce véritable tube des années 90 est bien connu, mais avait été délaissé l'an passé au profit d'une équipe de Tarbes qui n'aura, cette fois, pas réussi à renouveler pareille performance face aux Tango. Après s'être promenées lors du match aller en terre tarbaise (71-53), les Berruyères se sont également adjugées cette finale retour jeudi soir dans leur salle (71-59), pour remporter leur dixième titre depuis 1995, le troisième en quatre ans. Une performance qui force le respect mais ne doit rien au hasard, à l'image de ce coup d'accélérateur de la part de Stella Kaltsidou et de ses coéquipières après la pause, pour tuer un match jusqu'alors indécis (32-32 à la mi-temps). MVP de la rencontre, la Grecque (15 points et 4 passes) ne s'attardait toutefois pas sur cette récompense individuelle à l'issue de la rencontre. "MVP, ce n'est pas important. Le plus important c'est d'avoir gagné en championne, avouait-elle au micro de Sport+, avant d'évoquer le moment charnière de ce match. On voulait y aller très fort lors de la deuxième période, il fallait faire le boulot. C'est un sentiment exceptionnel !" Un 21-2 dans le troisième quart (58-39, 29e) qui allait être fatal aux joueuses d'Alain Jardel, malgré un ultime acte remporté par les visiteuses du soir (18-13), emmenées par Ivanka Matic (14 points). Insuffisant pour inquiéter des Berruyères souveraines, dans un Prado chaud bouillant où elles n'auront cédé qu'à deux reprises cette saison, contre Montpellier et face à Mondeville en demi-finales de la Coupe de France. Une dernière défaite ou un mal pour un bien selon Pierre Vincent, qui pourrait bientôt retourner du côté du basket masculin, et notamment à l'Asvel, où il est régulièrement annoncé. Mais c'est une autre histoire.