24 heures du Mans : troisième victoire consécutive pour Toyota

24 heures du Mans 2000x1000 AFP
Le départ de la course, le 19 septembre, de la 88ème édition des 24 heures du Mans © JEAN-FRANCOIS MONIER / AFP
  • Copié
avec AFP
Et de trois pour Toyota ! Le constructeur automobile japonais a remporté, dimanche, pour la troisième fois d'affilée l'épreuve automobile d'endurance des 24 heures du Mans.

Toyota a remporté dimanche sa troisième victoire consécutive aux 24 Heures du Mans grâce à l'équipage composé de Sébastien Buemi, Kazuki Nakajima et Brendon Hartley. La deuxième place va à la Rebellion de Norman Nato, Bruno Senna et Gustavo Menezes qui devance l'autre Toyota de Kamui Kobayashi, Mike Conway et Jose Maria Lopez. Le constructeur japonais n'a jamais été inquiété lors de cette 88ème édition en dépit des problèmes rencontrés par l'une de ses voitures à la mi-course.

C'est également la troisième victoire au Mans pour le Suisse Sébastien Buemi et le Japonais Kazuki Nakajima et la deuxième pour le Néo-Zélandais Brendon Hartley. C'est en revanche la quatrième fois que Kamui Kobayashi termine second, la victoire lui échappant en raison d'un changement de turbo juste après la mi-course qui a immobilisé sa voiture pendant plus d'une demie-heure. Cette 88ème édition s'est déroulée à huis clos à cause de la pandémie de coronavirus et a eu lieu exceptionnellement en septembre après avoir vu sa date traditionnelle de juin reportée pour la même raison.

Turbo défaillant

En principe, Toyota ne participera pas à la prochaine édition de la légendaire épreuve d'endurance en 2021 avec sa TS050 hybride, se préparant pour l'arrivée de la nouvelle catégorie des "hypercars" à partir de 2022. Buemi et Nakajima avaient gagné en 2018 et 2019 avec Fernando Alonso, le double champion du monde de Formule 1. Mais l'Espagnol a décidé de faire l'impasse sur l'épreuve mancelle cette année pour préparer son retour en Formule 1 l'an prochain avec Renault. Il a été remplacé par Brendon Hartley, déjà vainqueur au Mans en 2017 avec Porsche.

L'autre voiture japonaise, la N.7 de Conway, Kobayashi et Lopez, aura encore une fois été malchanceuse. Partie en pole position samedi, elle a mené jusqu'à la mi-course avant de devoir changer son turbo défaillant. La mine déconfite de Kamui Kobayashi en sortant de sa voiture après l'avoir ramenée au stand au milieu de la nuit en disait long sur la déception du pilote japonais. Trois fois deuxième en 2019, 2018 et 2017, "Koba", un ex-pilote de Formule 1, entendait bien prendre sa revanche cette année et monter sur la plus haute marche du podium.