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Xavier Bertrand : les "gilets jaunes" "n'arriveront pas" à ne pas être "débordés" par les casseurs

Europe1 .fr avec AFP - Mis à jour le . 2 min
Au regard du "contexte et autre, on ne peut plus avoir ces images de casse", estime Xavier Bertrand.
Au regard du "contexte et autre, on ne peut plus avoir ces images de casse", estime Xavier Bertrand. © ERIC PIERMONT / AFP

"Chaque fois que les 'gilets jaunes' veulent manifester, d'autres arrivent derrière eux (...) et cassent et veulent d'une certaine façon le chaos", a estimé le président de la région Hauts-de-France.

Les "gilets jaunes" "n'arriveront pas" à ne pas être "débordés" par les casseurs, et "on ne peut plus avoir ces images de casse", a estimé vendredi Xavier Bertrand, le président (ex-LR) de la région Hauts-de-France.

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"Il faut faire attention à ce qu'on ne fasse pas la leçon" aux "gilets jaunes". Interrogé sur France Bleu Nord pour savoir s'il appelait, comme le gouvernement, à ne pas manifester samedi , il a estimé qu'"il faut faire attention, surtout les responsables politiques, à ce qu'on ne fasse pas la leçon (aux "gilets jaunes", ndlr) car s'il y a bien une chose qu'ils ne supportent pas, c'est les politiques".

"Mais c'est vrai qu'aujourd'hui, (vu) le contexte et autre, on ne peut plus avoir ces images de casse. Et chaque fois que les 'gilets jaunes' veulent manifester, d'autres arrivent derrière eux (...) et cassent et veulent d'une certaine façon le chaos", a-t-il ajouté.

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Certaines mesures annoncées par Macron "méritent qu'on s'y attarde". Il a remarqué que les "gilets jaunes" avaient "le soutien de l'opinion (...) quand ils sont sur les ronds points sans bloquer", "mais il y a un sujet sur lequel ils ont du mal, et ils n'y arriveront pas, c'est de ne pas se faire déborder à Paris par les casseurs". Pour Xavier Bertrand, qui avait lancé l'idée d'une prime exceptionnelle de fin d'année défiscalisée, reprise par le chef de l'État, les mesures annoncées lundi constituent des "premières réponses" face aux revendications des "gilets jaunes" dont certaines sont "vraiment construites" et "méritent qu'on s'y attarde".

Interrogé par ailleurs sur France Bleu Picardie pour savoir s'il avait été contacté par le chef de l'État pour remplacer Édouard Philippe, il a répondu "jamais de la vie". Le poste de Premier ministre l'intéresserait-il ? "Jamais de la vie." Sur Cnews, Benoît Hamon, le fondateur de Générations, a estimé que "le droit à manifester existe", mais que ce n'est "pas une invitation à casser des commerces, à casser des biens publics ou à jeter des pavés sur les policiers". Et "c'est mieux d'abord de faire des demandes d'itinéraire, de les déclarer comme ça on sait où ça se passe".

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"Le moment est venu d'arrêter", pour Gilles Le Gendre. Alors que les appels à arrêter le mouvement se sont multipliés dans les rangs du gouvernement jeudi, le chef de file des députés LREM Gilles Le Gendre a insisté vendredi sur France 2 : "Le moment est venu d'arrêter" étant donné la "série de mesures sans précédent" annoncée par Emmanuel Macron.

Si cela "satisfait la plus grande partie des revendications portées par les 'gilets jaunes' depuis le début", "il y a probablement parmi eux des jusqu'au-boutistes qui ne sont pas forcément très sincères dans les revendications qu'ils portaient et qui veulent surtout semer le désordre", a-t-il ajouté.