Violences après la défaite du PSG : 151 personnes en garde à vue à Paris

Des pompiers éteignent une voiture en feu près des Champs-Élysées à Paris le 23 août 2020,  après la finale de la Ligue des champions.
Des pompiers éteignent une voiture en feu près des Champs-Élysées à Paris le 23 août 2020, après la finale de la Ligue des champions. © Sameer Al-DOUMY / AFP
  • Copié
Europe 1 avec AFP , modifié à
Cent-cinquante-et-une personnes, dont 49 mineurs, étaient lundi en garde à vue après des violences et des pillages qui ont suivi la défaite du Paris SG en Ligue des Champions, essentiellement dans le quartier des Champs-Elysées

La déception sportive a laissé place à la violence dans la rue. Cent-cinquante-et-une personnes, dont 49 mineurs, étaient lundi en garde à vue après des violences et des pillages qui ont suivi la défaite du Paris SG en Ligue des Champions, essentiellement dans le quartier des Champs-Elysées, a annoncé le parquet de Paris. Au total, 158 personnes ont été interpellées, selon cette même source. 

Découvrez le podcast "Associé n°1, la naissance d'un grand club à Paris" 

Saviez-vous que le Paris Saint-Germain a failli ne pas voir le jour ? Son éclosion, il y a 50 ans, tient même du miracle. Le club ne doit sa survie qu'à la volonté d'acier d'hommes passionnés.  Découvrez cette histoire dans "Associé n°1, la naissance d'un grand club à Paris", le nouveau podcast d’Europe 1 Studio, et remontez le temps, aux origines du PSG.

>>> Retrouvez les épisodes sur notre site Europe 1.fr et sur Apple podcastsSoundCloud ou vos plateformes d’écoute habituelles.

Les gardes à vue ont été ordonnées principalement pour "violences sur personne dépositaire de l'autorité publique", "outrages", "vols aggravés" et recel, ainsi que pour des "dégradations", des "participations à un groupement en vue de commettre des délits" ou des "participations à un attroupement après sommations de se disperser", a précisé le parquet.

Les heurts ont opposé dimanche soir et jusque dans la nuit les forces de l'ordre et des groupes de jeunes, notamment autour du Parc des Princes, le stade du PSG, et de l'avenue des Champs-Elysées, à Paris, où des voitures ont été incendiées et des magasins vandalisés. Seize agents des forces de l'ordre ont été blessés, 12 magasins attaqués, une quinzaine de véhicules dégradés, a indiqué de son côté le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin en dénonçant "la sauvagerie de certains délinquants". 

Dimanche soir à Lisbonne, le PSG s'est incliné 1 à 0 face au Bayern Munich pour sa première participation à la finale de la Ligue des champions.

Des violences condamnées 

Plusieurs responsables de droite et d'extrême droite ont dénoncé lundi ces violences, certains en profitant pour critiquer le gouvernement. "Combien de temps les Français se contenteront-ils de condamnations a posteriori?", s'est interrogée la maire LR du VIIe arrondissement Rachida Dati.

"Malgré ses annonces martiales, le gouvernement aura été, à nouveau, incapable d'empêcher ces scènes d'émeutes qui salissent le sport et ridiculisent l'autorité de l'Etat. Notre pays est malade de ce désordre perpétuel", a tweeté la présidente du Rassemblement national, Marine Le Pen, pour qui "la multirécidive doit faire l'objet d'un traitement de choc, sans faiblesse ni excuse".

La présidente ex-LR de la région Ile-de-France, Valérie Pécresse, a appelé à "un sursaut d'autorité", estimant que "les Français sont indignés de ces exactions et de l'impuissance à les contenir".