Viol filmé à Paris : un homme mis en examen et incarcéré

La police a arrêté le suspect dans la nuit de vendredi à samedi derniers.
La police a arrêté le suspect dans la nuit de vendredi à samedi derniers. © AFP
  • Copié
avec AFP , modifié à
Un homme soupçonné d'avoir violé une femme dans la nuit de vendredi à samedi dans le 19e arrondissement de Paris, a été mis en examen et placé en détention provisoire lundi, selon une source judiciaire. L'individu avait été filmé par des riverains sur l'avenue de Flandre, non loin de la place Stalingrad.

Un homme, filmé par des riverains dans le 19e arrondissement de Paris en train de violer une femme, a été mis en examen lundi et placé en détention provisoire, a-t-on appris de source judiciaire. Le suspect avait été interpellé dans la nuit de vendredi à samedi après avoir été filmé par des riverains en train de violer une femme sur la voie publique, avenue de Flandre, non loin de la place Stalingrad. A l'issue de sa garde à vue, il a été mis en examen pour "viol par personne en état d'ivresse, trafic de stupéfiants et usage de stupéfiants" et placé en détention provisoire, a précisé une source judiciaire.

Les riverains excédés par la présence des toxicomanes

Sur une vidéo, prise par des habitants qui filment régulièrement les nuisances liées au trafic de drogue et postée sur Twitter, on entend la victime appeler à l'aide. Les policiers, alertés peu avant 01 h 00 par des riverains, avaient interpellé l'homme. Une seconde vidéo, elle aussi en ligne, montre un homme menotté être emmené par les forces de l'ordre. Une source policière avait indiqué que le suspect avait été "désigné par la victime".

L'enquête a été confiée au 2e district de police judiciaire. Le nord-est de la capitale, notamment la place de Stalingrad et ses alentours, est gangréné par le trafic de crack, surnommé "la drogue du pauvre". Les riverains, excédés par la présence des toxicomanes, ont rebaptisé cette place "Stalincrack". Une enquête pour "violences avec arme" est en cours depuis des tirs de mortiers d'artifice, deux nuits d'affilée début mai. Ces tirs visaient des fumeurs de crack, selon des témoignages de riverains.