Vélib' : la Ville de Paris à la rescousse de Smovengo

Les nouveaux vélib' sont loin d'être tous opérationnels.
Les nouveaux vélib' sont loin d'être tous opérationnels. © GUILLAUME SOUVANT / AFP
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avec AFP
En raison d'un retard de déploiement du nouveau Vélib' dans la capitale, la Ville de Paris va reprendre "les choses en main". 

La Ville de Paris part à la rescousse de Smovengo et apporte "l'expertise de ses services" pour résoudre les difficultés que rencontre le déploiement, très en retard, du nouveau Vélib' dans la capitale, ont indiqué jeudi la Ville et le Syndicat Vélib' Autolib'. "Opérationnellement, grâce à l'expertise de ses services, la Ville de Paris soutient le Syndicat pour contribuer à bien identifier les difficultés rencontrées par Smovengo et permettre leur résolution au plus vite", indique le syndicat d'élus.

Un retard de déploiement. Le syndicat, qui rappelle ainsi qu'il est bien à la manœuvre aux côtés de la Ville, majoritaire, sur la gestion du service de vélo en libre-partage, ajoute que la Ville de Paris et lui-même sont "bien conscients des désagréments subis actuellement par les usagers Vélib'". Il indique qu'un appel à candidature va être lancé "dans les jours à venir" dans le cadre de la mise en place d'un comité des usagers métropolitains "afin de faire remonter les attentes des usagers et ainsi améliorer le service". Le nouveau Vélib' du consortium Smovengo, qui prend la suite du groupe JCDecaux, connaît en effet de larges ratés, avec un nombre de stations opérationnelles - un peu plus de 300 fin février - très éloigné de l'objectif initial de 600 stations au 1er janvier et de 1.400 fin mars, soit 20 000 Velib' dont 30% électriques.

"Un pilotage assuré par la Ville". Des pénalités à l'opérateur et des remboursements aux abonnés ont déjà été décidées. Christophe Najdovski, adjoint EELV aux Transports de la maire PS de Paris Anne Hidalgo, avait auparavant indiqué que la Ville reprenait "les choses en main avec un pilotage beaucoup plus étroitement assuré par la Ville, sur le territoire parisien, avec des équipes qui vont piloter l'installation des stations". Selon lui, des "ingénieurs, des techniciens de la Ville vont être mis sur le projet. On va donner la priorité au raccordement au réseau électrique des stations existantes", a-t-il indiqué.