Université : 10.000 places supplémentaires à la rentrée

Ces places supplémentaires vont être ouvertes dans les filières les plus demandées de l'enseignement supérieur. (photo d'illustration)
Ces places supplémentaires vont être ouvertes dans les filières les plus demandées de l'enseignement supérieur. (photo d'illustration) © STEPHANE DE SAKUTIN / AFP
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avec AFP
Pour faire face à l'afflux nouveau d'étudiants après un bac au taux de réussite record, la ministre de l'Enseignement supérieur Frédérique Vidal a annoncé mardi l'ouverture de 10.000 places supplémentaires dès la rentrée dans les filières les plus demandées.

La ministre de l'Enseignement supérieur Frédérique Vidal a annoncé mardi l'ouverture de 10.000 places supplémentaires dès la rentrée dans les filières les plus demandées de l'enseignement supérieur, pour faire face à l'afflux de lycéens cette année après un taux record de réussite au bac.

Beaucoup de places "dans les filières sanitaire et sociale ou paramédicale"

"Pour les aider (les bacheliers), nous avons décidé de financer 10.000 places supplémentaires pour la rentrée, en adéquation avec les demandes de ces étudiants, beaucoup dans des formations courtes, les filières sanitaire et sociale ou paramédicale", a expliqué Frédérique Vidal dans une interview au Parisien. Elle cite en "exemple 2.000 places de plus dans les formations de soins infirmiers (...)". "Ces places s'ajoutent aux 3.000 que nous ouvrirons, comme nous l'avons déjà annoncé, pour des formations en BTS", a-t-elle poursuivi.

"Les demandes de formations paramédicales ont été multipliées par deux ou trois sur Parcoursup. Ces métiers ont pris beaucoup de sens ces derniers mois et l'engouement des bacheliers à s'orienter vers elles est le reflet de la capacité de notre jeunesse à vouloir se rendre utile", a souligné la ministre. 

Un bac avec un taux de réussite de 95,7%, un record

Cette année, avec le taux record de 95,7% de réussite au bac, la question se pose de savoir comment l'enseignement supérieur va pouvoir absorber le flot de nouveaux bacheliers qui vont venir gonfler les effectifs d'établissements aux capacités d'accueil limitées. Cette gestion de l'afflux des lycéens dans l'enseignement supérieur se conjugue à la préparation d'une rentrée encore très incertaine, sur fond d'épidémie de coronavirus.