Un TGV Genève-Paris percute des bouteilles de gaz dans l'Ain

Un TGV qui reliait Genève à Paris a heurté deux bouteilles de gaz placées sur les voies, dans l'Ain. (Photo d'illustration)
Un TGV qui reliait Genève à Paris a heurté deux bouteilles de gaz placées sur les voies, dans l'Ain. (Photo d'illustration) © LOIC VENANCE / AFP
  • Copié
avec AFP
Un TGV qui circulait dimanche entre Genève et Paris a percuté deux bouteilles de gaz placées sur les voie,s sans provoquer d'explosion ni faire de blessés, dans le département de l'Ain.

Un TGV qui circulait dimanche entre Genève et Paris a percuté deux bouteilles de gaz placées sur les voies dans le département de l'Ain, sans provoquer d'explosion ni faire de blessés, a-t-on appris lundi auprès du parquet. Le train a pu repartir après trois heures d'interruption du trafic dimanche après-midi, a-t-on précisé de même source, confirmant des informations du quotidien régional Le Progrès. Le parquet antiterroriste a été avisé mais ne s'est pas saisi du dossier.

Pas de dispositif de mise à feu. "Nous n'avons pas beaucoup d'éléments. Il n'y a pas eu de revendication; il n'y avait pas de dispositif de mise à feu. Toutes les hypothèses restent ouvertes à ce stade mais il est clair que ces bouteilles n'avaient rien à faire là, sur des voies de TGV qui sont protégées par un grillage", a déclaré le procureur de la République à Bourg-en-Bresse Christophe Rode. Une enquête a été ouverte pour des faits de "dégradation par emploi d'une substance explosive". La SNCF n'a pas fait de commentaires.

Selon Le Progrès, l'incident est survenu vers 15h dimanche alors que le TGV s'approchait d'un viaduc dans une courbe, à faible vitesse (environ 80 km/h). Apercevant un obstacle sur la voie, le conducteur a actionné le freinage d'urgence mais n'a pu empêcher la motrice de percuter les bouteilles. 

"Un acte forcément malveillant". "Est-ce que le choc peut suffire à entraîner une explosion ? Je ne sais pas encore. Quand les gendarmes sont arrivés, une bouteille fuyait. On verra avec l'enquête à côté de quoi on est passé", ajoute le procureur, pour qui "il y a clairement une volonté de marquer les esprits" dans un climat social tendu. "C'est un acte forcément malveillant qui aurait pu avoir des conséquences dramatiques", estime pour sa part la colonelle Florence Guillaume qui commande le groupement de gendarmerie de l'Ain, citée par le quotidien régional.