Un campement de 360 migrants évacué dans le nord-est de Paris

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Un total de 360 migrants ont été évacués mercredi d'un campement de fortune près de la porte de Pantin, dans le nord-est de Paris. © JULIEN DE ROSA / AFP
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avec AFP
Ces personnes vont être "accueillies en centre d'hébergement" pour y "bénéficier d'une évaluation de leur situation administrative, d'un accompagnement social, sanitaire et administratif avant d'être réorientées vers des hébergements adaptés à leur situation en Ile-de-France" ou ailleurs, assure la préfecture.

Un total de 360 migrants ont été évacués mercredi d'un campement de fortune près de la porte de Pantin, dans le nord-est de Paris, à la lisière avec la Seine-Saint-Denis, a indiqué la préfecture d'Ile-de-France (Prif). "On a vu arriver il y a deux semaines les premières tentes sur ce terrain", un square en bordure de périphérique, a indiqué à l'AFP le maire PS du XIXe arrondissement François Dagnaud, pour qui les occupants étaient pour l'essentiel des "hommes isolés afghans et originaires de la corne de l'Afrique, demandeurs d'asile pour la plupart".

Ces personnes vont être "accueillies en centre d'hébergement" pour y "bénéficier d'une évaluation de leur situation administrative, d'un accompagnement social, sanitaire et administratif avant d'être réorientées vers des hébergements adaptés à leur situation en Ile-de-France" ou ailleurs, assure la préfecture.

Des campements réguliers

Mais pour les associations d'aide aux migrants, il s'agit d'un même groupe qui reconstitue régulièrement des campements entre le nord-est de Paris et les communes limitrophes de Seine-Saint-Denis. Ainsi, selon un bénévole du collectif Solidarité Migrants Wilson, une partie des personnes évacuées mercredi était présente parmi les 500 migrants évacués le 11 mai à Pantin. Installés depuis plusieurs mois sur un parking, ils y vivotaient dans des conditions insalubres.

"On est toujours dans le même cycle", estime François Dagnaud pour qui la prise en charge finit "bon an mal an" par avoir lieu, mais sans "jamais réussir à faire en sorte que ça ne passe pas par la rue". Selon l'élu socialiste, "le gouvernement et l'Union européenne n'ont pas encore tiré les conséquences de ces situations d'impasse".