Travail : près d'un salarié sur deux souhaite changer de région

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Les Franciliens sont près de 60% à vouloir travailler ailleurs, notamment pour des raisons de temps de transport et de qualité de vie.

Coût de l’immobilier, temps de transport, qualité de vie… pour de nombreuses raisons, les salariés français sont nombreux à souhaiter bouger géographiquement, selon une étude réalisée par Régionsjob et révélée par Le Parisien. "Nous avons analysé les envies de mobilité de 5,2 millions d’utilisateurs de notre site au premier trimestre 2018 et 45 % d’entre eux, soit 2,4 millions, ont regardé des postes localisés dans une autre région que la leur. Il y a en France une envie énorme de bouger", explique David Beaurepaire, directeur délégué de Régionsjob.

Les Franciliens, les plus nombreux à vouloir partir. Sans surprise, ce sont les Franciliens qui sont le plus tentés par le départ. Que ce soit pour fuir la pollution ou les embouteillages, ils sont six sur dix (59%) à vouloir bouger. "Ils sont nombreux à vouloir travailler en région lyonnaise, le deuxième pôle économique français", précise David Beaurepaire dans les colonnes du Parisien. Viennent ensuite les Pays de la Loire, le Grand-Est et la Bretagne, trois régions qui attirent les Franciliens. En revanche, les Hauts-de-France ou la Bourgogne-Franche-Comté, où les taux de chômage sont élevés, peinent à attirer.

Des difficultés à retenir les talents. L’Ile-de-France, premier bassin d’emplois, a toutefois du mal à attirer et à retenir les talents et n’arrive qu’au sixième rang des régions les plus attractives. La région attire les jeunes diplômés mais le coût de la vie, de l’immobilier et le temps de transport rebutent les salariés. Mais combien de salariés qui souhaitent changer de région franchissent le pas ? Selon le Centre d’Etudes de l’emploi, sur 100 salariés qui songent à déménager, moins de 5% le font.