Plus de 200 rassemblements étaient organisés samedi en France. 2:00
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Joanna Chabas , modifié à
Samedi, plus de 200 manifestations contre le pass sanitaire étaient organisées dans toute la France. Pour ce septième week-end de mobilisation consécutif, les habitués se retrouvent dans la rue. Comme à Paris où entre 12.000 et 20 .000 personnes étaient attendues au sein de quatre cortèges différents. 
REPORTAGE

Dans une foule de plusieurs centaines de manifestants, certains s'enlacent, heureux de se retrouver dans le cortège. Plus de deux cents rassemblements étaient prévues partout en France pour le septième week-end consécutif de contestation contre le pass sanitaire, mis en place par le gouvernement pour lutter contre le coronavirus. À Paris, entre 12.000 et 20.000 manifestants étaient attendus dans quatre cortèges parisien. Malgré l'amenuisement du mouvement, le noyau dur présent depuis le début est toujours aussi motivé.

Beaucoup sont maintenant des habitués de ce rendez-vous hebdomadaire. C'est la septième semaine de mobilisation pour le mouvement anti-pass sanitaire. Et c'est aussi la septième manifestation pour cette Savoyarde. "Toutes les semaines, on change de ville. On a fait Annecy, Chambéry, Thonon-les-Bains, Sallanches, Paris", raconte-t-elle.

Anti-vaccin, anti-gouvernement ou complotistes

Si cette manifestante descend dans la rue chaque semaine, c’est d’abord pour défendre les soignants. "Les gens les ont applaudis et maintenant ils vont perdre leur salaire au 15 septembre", commente-t-elle. Avant d’ajouter, désemparée : "c'est du jamais vu !"

La courte marche s’est arrêté quelques centaines de mètres après son point de départ pour écouter les discours des figures du mouvement. Cette manifestation aura duré à peine trois heures. Dans les rangs, les motivations sont très diverses. Anti-vaccin, anti-gouvernement, certains sont même complotistes, mais tous sont motivés pour continuer.

"Ça fait du bien d'être avec des gens qui sont d'accord avec nous"

Anne suit également ces manifestations depuis le début. Les rassemblements lui permettent surtout de se sentir moins seule. "Ça fait du bien d'être avec des gens qui sont d'accord avec nous et qui ressentent la même chose. C'est réconfortant qu'il y a encore des gens qui soient capables de se bouger pour la liberté fondamentale", avance-t-elle.

Une volonté de continuer, entendue par les organisateurs du cortège qui appellent à un grand rassemblement dans la capitale samedi prochain.