télétravail 1:19
  • Copié
Maximilien Carlier, édité par Manon Fossat
Face à la résurgence du Covid-19 et son variant Omicron, le gouvernement va obliger les entreprises qui le peuvent à instaurer un minimum de trois jours de télétravail par semaine à partir de lundi. Une nouvelle organisation à mettre en place donc, pas facile pour toutes les sociétés, comme c'est le cas à Lille dans une agence de communication culinaire.
REPORTAGE

A partir de lundi, le télétravail va être obligatoire trois jours par semaine. C’est ce qu’a annoncé le Premier ministre Jean Castex afin de faire face au raz-de-marée Omicron. Une situation à laquelle les entreprises vont de nouveau devoir s'adapter et qui ne les réjouit pas toutes. C'est notamment le cas à Lille, dans une agence de communication culinaire. 

"Aucune liberté"

Ici, la cuisine et les bureaux vont être bien vides lundi. Les dix salariés sont tous habitués à télétravailler, mais une seule fois par semaine. C'est ce qu'explique Alaude Lefebre, la fondatrice de Sublimeurs. "On est une petite entreprise donc ce n'est pas une ambiance de rentrée. On va leur imposer un planning avec des jours fixes de télétravail et je ne suis pas ravie de les accueillir comme ça lundi", reconnaît-elle.

Les visioconférences vont désormais être la norme, et il va falloir prévenir chaque salarié. Impossible également de rencontrer les clients pour le démarchage. "Normalement tu devais distribuer sur combien de jours les kits de communication auprès des restaurateurs ?", demande la fondatrice à une de ses employées. "On avait prévu ça sur tout le mois de janvier et début février...", lui répond-elle. Tout un mois de communication est donc désormais bouleversé. 

Un vrai casse-tête pour la géante, qui regrette qu'on "ne nous laisse aucune liberté" et aurait préféré continuer à travailler en équipe avec le masque, quitte à sacrifier dit-elle les pauses déjeuners, plus favorables à la circulation du virus.