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Jean-Luc Boujon / Crédits : Nicolas TUCAT / AFP
Alors que le projet de loi immigration a été rejeté par l'Assemblée nationale, des villes vivent quotidiennement l'afflux de migrants illégaux sur leur territoire. Briançon, dans les Hautes-Alpes, à la frontière italienne, n'échappe pas à cette tendance. D'autant que depuis un certain temps, des clandestins occupent un squat en ville, à deux pas d'une école. Europe 1 s'est rendue sur place. 

La maire de Briançon tire la sonnette d'alarme. Sa ville, qui est devenue la principale porte d'entrée des migrants en France, a vu son ancien foyer médical inoccupé être squatté par des militants associatifs qui accueillent une trentaine de clandestins et cela, à quelques mètres d'une école. Une situation qui créait le malaise dans la commune. "Les habitants, parfois, ont peur parce qu'ils emmènent leurs enfants et il y a des migrants à côté. La dernière fois, les migrants se sont battus entre eux. Les pompiers sont intervenus mais l'un d'entre eux a été blessé. Moi, je suis pour l'évacuation de ce squat", témoigne à Europe 1, Bastien un riverain. 

Pour demander la fermeture, certains parents ont lancé une pétition qui circule actuellement. Pour une autre habitante de Briançon, le problème du squat réside dans sa localisation. "Trouver refuge bien sûr, tout le monde a le droit à un refuge quand on est dans la détresse. Mais par contre dans le respect des lieux, ne pas endommager, ne pas casser... Sinon ce n'est pas respectueux et là il faudrait que ça cesse", indique Elodie, elle aussi riveraine. 

Une évacuation d'ici 24 heures

Les occupants du squat se pensaient protéger jusqu'au 15 mars et la fin de la trêve hivernale. Mais le maire vient de prendre un arrêté de péril imminent, en raison du danger pesant sur les installations électriques. Un signalement qui pourrait aboutir à l'évacuation du squat d'ici 24 heures.